Top 10 Films selon MonsieurHache

Annotation :

Mon film ultime, pour le coup.
De l'horreur, des zombies, des bikers, de la critique sociale enragée, une belle réal.

Tom Savini.

George A. Romero.

Ken Foree.

Goblin.

Un peigne à moustache.

Le mieux film.

Annotation :

M'a fait comprendre à 16 ans l'intêret du cinéma dit "d'auteur", m'a fait comprendre ce que c'était que le sens d'une image, du montage, du mouvement. Merci les surréalistes.

Annotation :

Un des films que j'ai le plus regardé.

Bouillie incompréhensible pendant si longtemps mais je restais scotché, fasciné. J'avais l'impression de passer à côté d'un truc énorme et profond, alors je regardais. Encore et encore. Je connais ce putain de film par coeur.

Les émeus d'Ile de France, les takenoko, le sourire de la pêcheuse.

Et celui qui n'avait pas supporté d'entendre le mot "printemps".

L'universalité.

Annotation :

Quand j'étais petit, je voulais que Ripley soit ma maman et je voulais être aussi cool que Vasquez et j'ai pleuré parce que c'est pas Vasquez à la fin mais Hicks, et que j'aimais bien Terminator mais Vasquez elle était plus cool avec son bandeau.

Je veux toujours que Ripley soit ma mère, elle ferait vachement mieux que la mienne.

Sûrement le film qui m'a fait comprendre une certaine idée de la fluidité et du rythme. Sérieusement c'est un chef d'oeuvre d'écriture. Je m'en lasse pas.

Annotation :

Sûrement à cause de l'affilation à Romero.

Totalement à cause de ce parti pris esthétique. Je me carre du scénario, du jeu, ou de la "qualité", tant qu'on peut me mettre des claques visuelles et sonores dans la tête comme le fait Fulci dans ses films les plus connus. Prenez moi au tripes et bouffez moi le cerveau. Ca doit être pour ça que j'aime bien les zombies, en fait.

Annotation :

Petit, les monstres géants me rendaient dingue. Dans les séries que je regardais, ça parlait de Godzilla, ça faisait référence aux films, des fois ça faisait des citations, et puis mes parties préférées de Power Rangers et Liveman (j'ai pas connu les autres) c'était les combats de robot.

Puis un matin, j'allume Cinéma de Quartier parce que même à 6 ans ça me fascinait... Et Dionnet m'envoie ça dans la tête. La scène de Godzilla sortant du sable et la destruction du château d'Osaka se sont gravées dans ma tête comme peu d'images. Ca me rendait fou. J'étais dingue de ça. J'ai pas pu revoir de Godzilla avant mes vingt ans et la maitrise d'internet. Maintenant que je les ai tous vus, celui là reste mon préféré et est largement en tête de la franchise, aux côtés de l'original, Shin et quelques perles.

Godzilla, c'était un peu mon graal quand il s'agissait de comprendre ce qui me fascinait au Japon. C'était pas les mangas, c'était la vie.

Annotation :

Comme beaucoup j'ai eu ma période "haha le gore c'est rigolo" et Braindead était évidemment le meilleur avec son gore cartoonesque et débile. Aujourd'hui avec le recul, c'est toujours excellent en fait. Une version extrême et cartoonesque des Contes de la Crypte, jusqu'à la période, ça ressemble aussi pas mal à la série adaptée des BD.
Peu de comédies gore m'ont autant marqué, et pourtant à la période j'en ai vu un sacré paquet.

Annotation :

La musique prend 50 % de mon temps au minimum. Entre handicap et pandémie, c'est même tout ce que je fais de mon temps.

Bah si je fais de la musique sérieusement c'est à cause de ce film. Merde, j'ai les phalanges tatouées à cause de Elwood, que je trouvais beaucoup trop classe, et j'ai un harmo dans la poche à cause de lui aussi. La bande son, l'action, la classe. Point.

Annotation :

LE film que j'ai le plus vu avec Sans Soleil et à jamais un de mes films préférés.
Un film qui met en images des choses fortes que je n'ai jamais sortie de ma vie.

Parce que l'Aurore c'est un film sur la relation à l'autre, par le prisme d'une histoire d'amour. C'est putain d'universel et intemporel et c'est fait d'une manière sublime.

VOYEZ L'AURORE. MERDE.

Annotation :

Je crois que j'avais trois ans. j'aurais jamais dû voir ça. Trop tard.

Probablement contribué à mon obssession du deux-roues et du Japon. Moi je voyais surtout une moto cool dans le programme Canal +. Quelle claque putain, mais quelle claque...

Annotation :

En voilà qui a contribué à mes lettrages sur mes phalanges, haha.

Le seul souvenir particulier que j'ai de celui là, c'est que je le regardais beaucoup à une sale période de ma vie. Je trouvais une espèce de réconfort dans son esthétique American Gothic, et un modèle à ne pas suivre dans le personnage de Mitchum qui a pris une espèce de rôle de mètre étalon de la connardise misogyne maladive.

Claque visuelle.

Annotation :

Un peu comme le précédent.

Clerks, c'est sa forme ultra simple et son absurdité qui m'ont parlé. C'est encore un de mes films de chevet. Une espèce de portrait de vie quotidienne et de son manque total de sens.

Meilleurs dialogues.

Olaf, metal.

Annotation :

Encore un truc qui renvoie à l'enfance tiens. J'ai grandi complètement, mais alors complètement obsédé par le concept de rixe en milieu urbain dégueulasse. De Streets Of Rage aux films modernes de Jackie Chan, des mangas type Racaille Blues aux nanars de la kicksploitation, ça m'obsédait. J'avais l'impression de voir un autre monde, une dimension parallèle.

Découvrir The Warriors sur le tard ça a été une révélation. Tout venait de là. Et c'était sale, peignait un portrait de la ville au vitriol, nous jetait la pauvreté et la survie qui en découle à la gueule, enveloppé dans une coolitude ultra dérangeante. Pile à une période où j'étais SDF, tiens, me baladant de canapé en canapé avec un DD plein de films que je branchais sur les TV de mes hôtes. The Warriors revenait beaucoup à cette époque. Je crois que c'était à la fois rassurant parce que ça me renvoyait à mon obssession d'enfance, et à la fois figure de mise en garde. La ville n'est pas ton amie, et la violence est très proche.

J'ai un peu de mal à le revoir maintenant, mais il m'a fait un effet à la Orange Mécanique sur le tard. C'est cool à regarder, mais affreusement dérangeant quand on met ce qu'on voit en perspective.

Can you dig it ?

Annotation :

Le premier Frankenstein de Whale m'avait ennuyé, et m'ennuie toujours. Celui là par contre, a mis en forme l'attrait que j'avais déjà pour les figures classiques de l'horreur, les Universal Monsters. J'ai mis longtemps à le revoir mais ça m'a frappé de voir à quel point je m'en souvenais.

Claque de bout en bout. La raison de mon obssession de l'horreur traditionnelle du 20e.

Annotation :

Les deux trucs les plus importants de ma vie c'est la musique et la bagarre. Et à la période où je bouffais quantité de films d'arts martiaux, littéralement toutes les VHS que je pouvais trouver, forcément je regardais des Bruce Lee.

Avec le recul et l'âge, La Fureur du Dragon est absolument supérieur à Opération. Mais Opération a mis en forme définitive le concept de film-tournoi, le boss final à gimmick, la progression... Dans ma tête. C'est pas le film d'arts martiaux le plus cool à voir aujourd'hui, franchement ça a vieilli de ouf, mais c'est encore fascinant, même sans mettre l'histoire derrière.

Bande son au top de Lalo Schifrin. Putain, j'ai complètement oublié de lui en parler quand je l'ai rencontré et je m'en mords les doigts jusqu'aux clavicules...