Top 20 albums

Annotation :

J’écoutais déjà du metal sans le savoir, avec un skeud d’Europe qui traînait souvent dans la platine, mais le jour où j’ai entendu le riff à la fin de Wake Up Dead, j’ai eu l’impression d’avoir enfin ouvert les yeux (les oreilles en fait). Quelques minutes plutard, et rebelote avec le riff d’intro de Peace Sells. J’avais quoi? A peine 16 ans? Ca fait euh... ah ouais merde... On peut dire que cet album de Megadeth a littéralement changé ma vie, sans ça je ne serais peut être jamais devenu métalleux. Et pourtant c’est pas mon album préféré du groupe, tant je suis fan de la période Menza/Friedman, RIP et Countdown en tête, car à ce moment-là le groupe a tout, d’excellents musiciens, d’excellentes idées, une imagerie sublime, définitivement c’est la musique que j’adore, des riffs inspirés, des solos débordants de mélodie, du chant hargneux avec des textes travaillés, une basse qui ronfle et une batterie limite jazzy. Megadeth n’est pourtant pas exempt de casseroles, Mustaine est une véritable tête de con et si la concurrence qu’il mène à Metallica lui a boosté le neurone pendant longtemps, le fait d’avoir apaisé ses démons le dessert bien souvent, et les derniers opus sont inégaux voire insipides. Mais la disco du groupe recèle tellement de tubes, et puis, le live RIP 20 ans après, un autre des meilleurs moments de ma vie de métalleux, l’album en entier, joué sans défaut à des fans qui chantent et banguent au même tempo sans relâche, un grand, grand moment. A l’instar de Hetfield, la capacité du rouquin à sortir des riffs de fou en chantant m’a toujours impressionné, et je suis bien en galère pour l’imiter la plupart du temps. Qui plus est, devenu bassiste depuis un peu plus de 4 ans, la musique de Megadeth prend désormais une autre dimension tant les lignes de basse de David Ellefson sont inspirées et techniques, et apportent énormément au son alors que je ne m’en apercevais pas jusque là. Ainsi donc, Wake Up Dead, Peace Sells, deux titres qui m’ont fait aimer le metal, et peut être même la musique tout court, c’est dire leur importance. Rien que pour ca, Megadeth mérite bien sa place de premier dans ce top.

Annotation :

Sans surprise je pense, la bande à Hetfield et Ulrich est sur le podium de mes groupes préférés. Pourtant y’a tellement longtemps qu’ils ont pas sorti un album qui en vaille la peine, le Black Album pour être précis (et je peux même plus l’écouter à force), mais en live c’est comme Slayer, Metallica reste un des meilleurs groupes du monde, ce sont des showmen, Hetfield en tête, ce gigantesque machin qui porte la gratte sur les genoux, arrivant à marteler ses cordes en aller simple de riffs dévastateurs, tout en braillant des textes léchés, j’ai de suite accroché. De toutes les personnalités metal, ce mec est définitivement pour moi l’idole ultime, la classe incarnée , un excellent chanteur et un meilleur riffeur encore. De même pour Ulrich, c’est clair qu’il a perdu, mais ses breaks de batterie c’est juste le top. On aime ou on aime pas Hammett, mais ses soli à la fois simple et extrêmement mélodiques font corps avec les titres, et à l’époque où j’ai découvert, Newsted était clairement le second frontman du groupe, qui palliait le fait qu’on l’entendait pas dans le mix par une présence plus que certaine physiquement. Classiquement les gens retiennent le Black Album (leur apogée, étant parti dans le heavy américain) ou Master Of Puppets pour leur carrière thrash, mais moi c’est Justice que je surkiffe, la prod est racée, les titres sont profonds et torturés, presque prog, quelle violence sur Blackened, quels textes sur Justice et One, et Dyers Eve, et Harvester, et... et tout l’album en fait, les grattes sont top, Ulrich fait sa meilleure presta à la batterie, Hetfield chante encore comme un thrasheur, les riffs sont déments et les soli les plus inspirés d’Hammett. Si la machine à remonter le temps existait, la tournée Justice est probablement celle que je voudrais voir par dessus tout, avec la scène qui s’écroule et tout, début du coté spectaculaire du groupe sur scène. En 5 albums, à peine 10 ans de carrière (avant de partir en live, Metallica a terriblement apporté au metal et rien à foutre si les albums depuis 96 sont tous pourrites, Metallica c’est mon premier live en 1996, et si la sortie de Load avait été une vraie déception, ce premier concert c’est juste un des plus beaux moments de ma vie.

Annotation :

Mais qu’est-ce que ca fout là ca? Ah mais Skid Row avec Sebastian Bach, c’était juste ultime. Ca sent la sueur et l’alcool, les deux premiers albums du groupe sont des classiques (Youth Gone Wild quoi), et ce second opus, mieux produit, est certainement un des cds que j’ai le plus écouté, et que j’écoute encore très souvent. Il faut dire que le chant de Baz, c’est juste waw, puissance, hargne, maîtrise des aigus, des mélodies géniales, les ballades de l’album sont juste des pépites, Wasted Time, Quicksand Jesus, et les titres plus bourrins comme Psycho Love ou Mudkicker, et bien sur Monkey Business ne sont pas en reste. C’est blindé de talent et la prod est sublime, qu’est-ce que je l’aime cet album, c’est comme Guns N Roses mais en mieux. Et oui dans mon top ya les albums avec lesquels j’ai fait mes armes dans le style, mon coté vieux con qui ressort surement. Dommage que le groupe se soit tiré une balle dans le pied avec la suite, et ne reviendra jamais sur scène ni sur album avec autant de talent.

Annotation :

Slayer is Slayer, c’est tout. Cet album c’est la découverte pour moi du gros thrash qui tabasse, avec un War Ensemble qui te donne juste envie de faire péter un pogo. C’est violent, malsain, sur ce skeud ya du bourrin comme du midtempo classieux, après autant d’années à l’user de mes écoutes je l’adore toujours autant. Même Reign In Blood ne l’égale pas pour moi, ni South of Heaven, non cet album et le live qui va avec (le sublime Decade of Aggression) représente une vraie tranche de vie, une des fondations du métalleux que je suis, et malheureusement, on peut pratiquement considérer que la disco du groupe s’arrête là, car j’ai jamais réellement adhéré à la suite. Mais en live, Slayer c’est toujours la branlée, faut dire qu’ils sortent 80% de classiques de la période pré Decade donc ca ne peut que marcher. Les grattes malsaines et les riffs dissonants, le chant arraché de Araya, et la batterie apocalyptique de Lombardo, tout un monde indémodable pour moi.

Annotation :

Le groupe canadien de Jeff Waters représente pour moi le meilleur de plusieurs mondes metal, car le bonhomme aime faire plein de trucs, du heavy, du hard rock, et surtout du thrash (et même de l’indus, mais ouais bon en fait non), le gugus est un virtuose et change de style comme de chemise. Comme tant de groupes que je vénère, la disco est très inégale, et celle-ci a la particularité d’être très changeante, mais Set The World On Fire est une réussite heavy, je parle pas de King Of The Kill ou de l’album qui m’ont fait découvrir le groupe, Carnival Diablos, j’adore aussi le très spécial Waking The Fury, mais en terme de son, de qualité de compos et de classe, c’est Schizo Deluxe que j’adore. Cet album a tout, le gros son, les riffs, les mélodies, des refrains imparables, une imagerie réussie et des titres avec une âme, une totale réussite. Mais j’aurais pu citer Carnival ou King, ou Set, parce que quand même... Ou Alice aussi... Merde...

Annotation :

Le bébé de Blind Guardian et de Iced Earth fait bel et bien parti de mon top 20, le chant mélancolique de Hansi Kursch faisant mouche avec les mélodies et les riffs surpuissants de Jon Schaffer. Pourtant j’ai eu du mal avec cet album au départ, et après, plus moyen de l’enlever de la platine. Rah Heaven Denies, bourrin à souhait, et 3 titres après Fiddler On The Green, avec une mélodie vocale imparable. L’album est clairement doué d’une âme, les titres sont différents et pourtant l’ambiance est la même, le chant de Hansi ne souffre pas encore la surproduction, comme ca le sera sur le suivant opus nettement moins réussi, et pis cette pochette... pfff. Une réussite totale pour un side-project qui aurait mérité plus.

Annotation :

Chuck Billy est et restera un des meilleurs chanteurs thrash metal, et si au départ son style était somme toute assez standard, son épanouissement dans le growl m’a particulièrement marqué et plu. A l’instar d’un Pantera, je suis très loin d’apprécier le groupe dans son entièreté, ya toujours d’excellents brûlots sur chaque album, mais peu d’albums retiennent mon attention comme The Gathering, surement parce que j’ai découvert et appris à apprécier le groupe avec cette galette. Mais des Practice What You Preach, Into The Pit, The Preacher, ce sont des chefs d’oeuvre thrash que je ne me lasse pas d’écouter, ainsi que cet album (avec Lombardo derrière les fûts qui signe une sublime performance), et un de mes titres préférés : 3 Days In Darkness. J’aurais pu citer aussi l’album Low que je kiffe, le superbe Live at the Fillmore, et le skeud de réenregistrements First Strike Still Deadly, juste une réussite.

Annotation :

Quel putain d’album. Je suis pas fan d’Exodus, pour moi c’est de la seconde voire troisième zone thrash, mais cet album, bordel, tout est là. Le son, les riffs, le chant hargneux, les solos en veux-tu en voilà, une batterie ultra thrash qui avoine comme jamais, pas de pause, juste du thrash, encore, toujours. Je l’ai écouté... des centaines de fois, je kiffe toujours autant War Is My Shepherd, Shroud of Urine, Scar Spangled Banner, ce son et cet humour grinçant, un album qui a clairement reformaté le thrasheur que je suis. Dommage que le reste de la disco ne soit définitivement pas à la hauteur pour moi.

Annotation :

De toute la vague speed mélo/power/neo classique, le seul groupe que je retiens, que j’écoute et que je suis encore, ce sont bien les américains de Kamelot. Le chant de Khan y est pour beaucoup, le timbre doux et les mélodies dramatiques, et surtout ce mélange anachronique de mélodies médiévales et de samples modernes, ca a fait mouche, pourtant le bontempi et moi... Mais justement, c’est pas des soli de claviers à foison, plus des accompagnements bien foutus et ca, ca me parle mieux. En plus Thomas Yongblood transpire la classe et ses plans de gratte sont somptueux. Je cite donc Karma mais j’ai hésité avec Fourth Legacy, qui est pour moi aussi bon, et la disco est top jusqu’à Black Halo, après j’ai un peu perdu la foi et qualitativement c’est pas toujours ca. Vu sur scène récemment avec leur nouveau chanteur Tommy Karevik qui surpasse Khan sur scène, mais pas encore sur album.

Annotation :

Ce combo de thrash allemand symbolise pour moi le thrash 2.0, car jusqu’à la découverte de ce skeud, j’étais persuadé que le thrash metal c’était américain, et plus précisément de San Francisco. Mais cet album, ouah quelle classe, des titres totalement tubesques, des riffs, du gros son, de la hargne et des mélodies qui restent, je me suis direct intéressé au reste de la disco, dont le très discutable Pleasure to Kill entre autre, avec sa prod pourrite et son écriture chaotique. Je reste beaucoup plus fan de la période post 2000, même si le groupe s’y est vite essoufflé pour moi, en perdant son coté thrash pour une approche plus death mélo, et même sur scène on peut pas dire que je sois emballé. Quoiqu’il en soit cet album contient des perles thrash metal, et m’a poussé à m’intéresser au thrash allemand avec Sodom et Destruction, et aussi un peu Tankard même si j’ai jamais vraiment adhéré à leur délire.

Annotation :

Pantera pour moi, c’est un peu le groupe que personne n’aime sauf moi. J’ai découvert le quatuor avec le clip de I’m Broken, j’étais jeune métalleux et pourtant ca m’a marqué à vie. Et surtout sur tous leurs albums ya des morceaux que je sacralise, mais jamais un album complet ne me fait bander du début à la fin... sauf celui-ci, plus sombre et plus bourrin, moins hardcore punk batard que ce qu’ils ont fait avant, et moins formaté que le suivant et dernier (que j’aime pas). Ce skeud m’a juste servi de réveil matin pendant des mois, avec son inénarrable début “BLAH”, mais aussi l’intro de batterie de 13 Steps To Nowhere, la diptyque Suicide Note, la très lourde et mélancolique Flood (et son solo final qui me file encore des frissons), bref j’adore cet album, du début à la fin, et tant d’autres titres de Pantera comme Walk, 5 minutes Alone ou encore Cowboys From Hell, et je regretterai à jamais de ne pas les avoir vu sur scène au moins une fois. Juste une fois. Merde.

Annotation :

Angel Dust, c’est quoi? C’est un groupe de power metal allemand, dont la carrière se résume presque à un seul album : celui-là. Bon j’exagère, l’album précédent Bleed est bon aussi, mais le reste est tout à fait anecdotique. Surtout comparativement à ce concept album d’une qualité rare, bourré d’émotions, gros son, chant parfait, ca tape, du début à la... non pas la fin, la dernière est suprêmement pourrite, mais le reste wah... Cross of Hatred, Let Me Live, ce chant et ces grattes, c’est juste parfait. Dommage que la carrière du groupe se soit arrêtée avec l’album suivant, mais vu la médiocre qualité presque pas en fait. On peut se demander comment un groupe peut sortir un album riche et sombre comme Enligthen The Darkness, et comment foirer le reste autour. Presque une aberration dans mon top, mais le niveau de cet album est tel que je ne peux pas l’exclure. A écouter absolument.

Annotation :

Cousin américain de Blind Guardian bien que moins marié avec l’heroic fantasy, j’ai découvert le groupe de Jon Schaffer en même temps, grâce à leur side-project commun Demons & Wizards, et immédiatement la puissance des riffs de guitare m’a scotché. Plus encore dans Iced Earth, le chant de Matt Barlow est une pépite de technique et de classe, et une véritable idole pour moi. Power metal un peu prog selon les titres, le groupe souffre d’une discographie inconstante et de productions qui laissent parfois de marbre, mais que de chef d’oeuvres tels que l’épique Dante’s Inferno, le puissant Pure Evil, les bourrins Violate ou Vengeance is Mine, et sur Something Wicked, la réussite est totale des premières aux dernières notes. Je ne parle volontairement pas du passage éclair de Tim Owens que j’ai trouvé incongru, ni du retour raté de Barlow, mais plus récemment l’arrivée de Stu Block et l’album Dystopia m’a redonné confiance dans le groupe (même si le suivant était tout pourrite). Avec BG, un groupe qui aura marqué une autre grande étape dans mon amour du metal, particulièrement grâce au live de la tournée Horrorshow, 2h30 de bonheur métallique, une presta live d’une qualité rare pour un groupe aussi modeste.

Annotation :

Dans ma vie de métalleux, ya peu de groupes que j’ai suivi avec autant de passion que les allemands de Blind Guardian. Et encore moins de groupes capables de me décevoir autant en si peu de temps. Comme je l’avais attendu ce nouvel album, A Night At The Opera, quelle déception avec l’écoute de cet opus, et quelle déception pire encore en les voyant live pour la première fois sur la tournée. Une douche froide comme jamais. En attendant, Imaginations From The Other Side reste un album de chevet indispensable, tant la réussite du groupe à mélanger power metal progressif et folk/epic est prenante. Les univers de Tolkien et de la table ronde sont interprétés avec brio, et on s’y sent littéralement transporté. Le suivant, 100% LOTR me parlera moins, déjà les interludes me fatiguent même s’ils participent grandement à l’ambiance de l’album, mais déjà on sent une envie de surproduire la musique au détriment du coté brut et sincère du groupe. Un groupe décidément à part, dont la discographie actuelle m’est pourtant totalement opaque.

Annotation :

On change de registre mais alors du tout au tout. Savatage c’est un alien pour moi dans le monde du metal, avec des racines très blues/rock/prog parfois, des titres carrément plus heavy, mais surtout un style reconnaissable entre tous, particulièrement grâce à Jon Oliva et son chant écorché. Bizarrement, je prends pas l’album qui caractérise le mieux tout ca, mais l’album fracture qui suit la mort de son frère Criss Oliva, avec Alex Skolnick qui prend son relais à la guitare, et Zak Stevens celui de Jon Oliva au chant. Et quel album bordel, la sensibilité à fleur de peau, des déchirements, des mélodies, cet opus est intemporel et pour moi dans la disco du groupe, seul le dernier album Poets and Madmen, avec le Mountain King de retour au chant, est capable de presque l’égaler. Mais dans l’ensemble, le combo a un style et une discographie fouillée, pas si facile d’accès et d’une indéniable qualité. Pour peu qu’on aime le piano.

Annotation :

Encore un groupe alien au style indéfinissable, et dans le genre (feu-)Nevermore c’est quelquechose. Déjà le chant de Warrel Dane a beaucoup de personnalité, sombre et torturé, mais aussi et surtout les plans de grattes de Jeff Loomis, c’est juste une brute. Comment dire, niveau solo, c’est un guitar hero, niveau rythmique il place de l’extrême comme du heavy, brillant dans l’utilisation de la 7 cordes, et cerise sur le gateau, Van Williams derrière les fûts ne fait qu’améliorer la sauce. Très difficile d’accès comme groupe pour moi à cause d’un coté un peu prog, j’ai mis longtemps à apprécier, mais ya tellement à en dire et à kiffer. Pendant longtemps j’ai préféré dans leur disco leur album le plus heavy, Dead Heart In A Dead World, mais finalement je mets en avant l’album qui m’a fait les découvrir, Dreaming Neon Black, pour son coté sombre, colérique et mélancolique, avec une prod totalement atypique. Un groupe qui malheureusement a rendu les armes.

Annotation :

Chris Impellitteri et son groupe représente pour moi un véritable tournant dans mon passé de métalleux. Alors que je m’étais contenté de 3-4 groupes (qui font bien sûr partis du top) pendant des années, on me colle dans les oreilles du neo-classique. L’hallu, mes habitudes renversées par un tsunami mélodique (parce que bon j’étais plutôt que thrash au départ, et ca reste mon style de prédilection encore aujourd’hui), le chant de Rob Rock impressionnant de puissance et de maitrise des aigus, les riffs autant que les solos d’Impellitteri juste mémorables, bref c’était la classe, et ca m’a ouvert les oreilles sur toute la scène mélodique qui faisait fureur à l’époque (dont Stratovarius, d’ailleurs j’ai failli citer Episode, ou Visions, ou Fourth Dimension tiens... mais aussi Angra, Edguy, et j’en passe) et m’a donné tout simplement... de la curiosité musicale. En tête pour moi, même si 2 autres albums du groupe sont pour moi des chefs d’oeuvre, Screaming Symphony et Eye Of The Hurricane, c’est Answer to the Master que je retiens, particulièrement pour le morceau Fly Away, tellement cette intro harmonisée et ce refrain me font encore vibrer. J’ai un groupe de metal chrétien dans mon top 20, quand je dis que c’est l’hallu!

Annotation :

Ouais bon... là j’avoue que c’est totalement nostalgique comme amour, parce que je ne suis plus Zakk Wylde depuis au moins 2 albums et surtout 2 lives. Qu’est-ce qu’ils m’emmerdent ses soli à rallonge, ca pue le gros melon américain et je déteste ce genre de posers. Mais derrière cet album, ya un paquet de souvenirs, et surtout je trouve que certains titres sont tout bonnement exceptionnels, genre Funeral Bell. Ca riff, ca envoie de l’harmonique, le chant cloné sur Osbourne (présent sur l’album) avec plus de couilles (et de justesse) fait mouche, ca donne envie de chanter et de headbanguer. C’est du pur heavy metal américain, avec une touche de stoner juste ce qu’il faut, et si la discographie de Wylde est loin d’être constante, cet album, son prédécesseur ainsi que son successeur sont des must-have que j’écoute encore avec passion.

Annotation :

Même cause même effet que LoG, je n’aime pas tout du groupe, particulièrement le premier opus, et si j’ai découvert le groupe de Dave Davidson avec le EP Teratogenesis, c’est l’album qui suivra, Deathless, qui m’accrochera définitivement au groupe. A l’instar de LoG (et d’autres groupes), les riffs surpuissants de grattes couplés à une batterie monstrueuse, ca marche à tous les coups chez moi, et niveau riff, Davidson est un serial killer. Ajouté à ca des soli monstrueux et quelques refrains bien sentis, et c’est le jackpot. Musicalement si ca tient plus pour moi du thrash prog avec un chant death / deathcore, je retiens surtout le coté thrash du groupe, avec une profondeur musicale à la hauteur de sa violence et des textes plus réfléchis que le groupe de death de base, et surtout des influences très jazzy au niveau de la composition et des changements de mode, il faut dire que le zikos est juste un maitre à la 7 cordes. Bref dans les découvertes récentes, un groupe que je suivrai certainement longtemps encore.

Annotation :

Un groupe dont je suis loin de tout aimer mais qui pour moi a un truc en plus que tant d’autres groupes récents que j’ai pu écouter, les américains de Lamb Of God. J’ai découvert le groupe un peu par hasard, à savoir ils faisaient parti du Gigantour de Megadeth et j’avais envie d’écouter de quoi il retournait. Ca a été la claque, le son puissant, une prod massive, un chant bien particulier entre le hardcore, le thrash et le death, et surtout un chanteur capable de le moduler, parce que bon, le bourrin j’aime bien ca, mais quand c’est trop linéaire ca me lasse très vite. Globalement y’a tout ce que je recherche dans un groupe : des gros plans de guitares, une batterie super fouillée qui amplifie la qualité des morceaux, et un chant qui avoine par-dessus. Y’a un sentiment d’agressivité et de cohérence dans ce groupe, ca sonne, et ca me plait. Et un morceau comme Redneck fait parti de mon top 20 des meilleurs titres metal. Bref je sais pas si on peut classer Lamb Of God dans le groove metal ou le power metal, et en fait je m’en fous, ca me donne envie de secouer les poils et de faire du airguitar en hurlant, c’est le principal.