Top albums 2017

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Meilleur album de l'année pour moi. The War On Drugs évolue vers des terrains plus lumineux, mieux maitrisés (la production est bien meilleure !), bien plus de synthés aussi. Les morceaux sont souvent assez longs (Thinking of a Place), grandiloquents, aériens, sans une once d'ennui à l'écoute. Et les arrangements sont tops (ces accords ou mini-solos qui viennent faire transition entre les différentes phases du morceaux !). On y retrouve une certaine ambiance du rock années 80 là où l'avaient laissé Dire Straits et Bruce Springsteen. Et puis le mec s'appelle quand même Adam Granduciel: il a un nom à tuer des dragons mais il préfère exprimer ça dans un album. Classe.

Morceau coup de coeur: Thinking of a Place.

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Que j'aime ce groupe. Depuis plus de 20 ans, Simon Green alias Bonobo compose et produit la crème du downtempo/trip-hop/electronica en repoussant plus loin l'expérience à chaque fois. Là où certains font le choix de creuser le tout électronique, Bonobo utilise essentiellement des vrais instruments dans ses compositions, et dessine des paysages humains où se retrouvent plusieurs cultures. L'album est planant, magnifique, et brille par sa subtilité (la patte Jon Hopkins dans Migration !). Quelle maitrise.

Morceau coup de coeur: Migration

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Cigarettes After Sex porte plutôt bien son nom. Le groupe a débuté sur Internet il y a quelques années, pour enfin sortir son premier album en 2017. De la dreampop sensuelle, lente, intime. Une lente fumée dont s'échappe la magnifique voix androgyne du chanteur. L'album te prend dans ses bras au milieu de ton lit, dans la nuit, et t'accompagne vers cette sorte de dépression, triste mais magnifique.

Morceau coup de coeur: Apocalypse.

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Je n'avais jamais entendu parler du groupe jusque là, mais ce cinquième album m'a accompagné pendant des semaines. Il débute sur la voix d'une vieille femme expliquant un de ses rêves, enchaine sur un premier morceau un peu emo, lancinant et mystérieux (Lit Me Up, magnifique). Puis déboule le second morceau (Can't Get it Out), et là, incroyable les frissons: 90s rock is back ! Des guitares un peu énervées, des passages plus intimistes, un côté émo dans l'ambiance dégagée. Ca m'avait manqué putain ! Bien entendu l'album va bien plus loin que ça, et distille une mélancolie assez sombre, pour un album qui a grandi en moi au fil des écoutes.

Morceau coup de coeur: l'enchainement Lit Me Up + Can't Get it Out

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Bienvenu le petit nouveau ! A la première écouté on est dans un terrain connu: une voix féminine, une guitare sèche, un road trip dans le désert américain. En fait, Elias est un garçon, et il vit à Paris. Dingue.
Un album de folk, donc; authentique, mélancolique et poétique. Où Elias Dris parle en partie de la perte de sa mère, quelques années avant. Les influences Bob Dylan et Neil Young sont claires.

Morceau coup de coeur: Wild Horses.

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Sampha est connu surtout pour ses collaborations avec SBTRKT (cette voix, c'est lui), et pour avoir fait quelques apparitions avec les grands noms de hip-hop/rnb américain (Drake, Kanye West, Solange, Frank Ocean). Début 2017 il a sorti son premier album solo.
Une voix soul unique, qui se marie parfaitement sur un fond de percus/breakbeats hip-hop un peu tortueux accompagné d'éléments électroniques, pour des morceaux où l'émotion passe avant tout. Quelques monuments de mélancolie dans l'album (Plastic 100°C et (No One Knows Me) Like the Piano).

Morceau coup de coeur: (No One Knows Me) Like the Piano)

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Suivant le monsieur depuis un certain moment, j'ai été pas mal déçu par son précédent album (Morning/Evening en 2015), que je trouvais trop simple et ennuyant. Four Tet revient ici à la formule qui avait fait mouche pour moi en 2010 sur l'immense album There Is Love In You. Des boucles électroniques minimalistes, aériennes et sautillantes, qui se construisent sur plusieurs minutes par l'intermédiaire de plusieurs couches d'instruments. Souvent une base percus/xylophones, mais on atteint des moments de grâce quand se superposent voix, trompette, et carillon).

Morceau coup de coeur: Scientists.

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Encore un ovni de Forest Swords. Je ne sais pas comment catégoriser ce genre: dub/world music/electronic/psychedelic/tribal? Peu importe les genres, Forest Swords arrive à assembler des sons de percussions, des voix, des bruits de morceaux de bois (!), des synthés, pour une musique d'ambiance assez obscure et mystérieuse. Adieu la réalité, on se perd complètement dans un monde organique, composé de paysages mystérieux et de créatures étranges. Sans y être forcément très à l'aise, mais dans lequel on rentre facilement dans un état de transe. D'ailleurs, j'adore écouter cet album pour travailler.

Morceau coup de coeur: The Highest Flood.