TOP réalisateurs surcotés (annoté)

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Nolan: récupéré par les studios suite à son Memento et adepte de l'écran de fumée bavard et prétentieux il est l'archétype du réalisateur capable de faire passer un produit commercial facile pour une œuvre profonde et intelligente.

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Villeneuve: le Nolan Canadien, tous ses films aseptisés sont bien notés sur ce site. Le "Polytechnique" de 2009 en noir et blanc est toutefois brillant, son style lisse, froid et sans âme se prête bien à la violence sans concession du propos.

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Mann: réalisateur vulgaire et besogneux il détient toutefois étrangement une certaine virtuosité lorsqu'il s'agit de filmer des scènes d'action. "Le Dernier des Mohicans" est d'ailleurs d'une qualité bien supérieure à Heat.

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Lanthimos: digne représentant d'un cinéma chiant, snob et incompréhensible sa mise en scène est également à gerber. Je ne comprends pas que le public puisse apprécier ce genre de cinéma prétentieux et inutile.

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Aronofski: la célébrité lui est clairement montée à la tête, à moins qu'il n'ait rejoint une secte de théologues scientistes... Bref ce n'est même plus de cinéma dont il est question ici mais d'auto-satisfaction.

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Malick: a tendance à sucrer dangereusement les fraises depuis son délire métaphysique nombriliste, son cinéma si poétique flirte désormais avec la caricature.

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Scott: je ne sais pas ce qu'il s'est passé après Gladiator, le passage à "l'ère du numérique" semble lui avoir ôté toute inspiration.

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Cameron: ma plus grosse déception personnelle, se complet désormais dans la débauche d'effets numériques faciles et les scénarios simplets destinés aux mangeurs de pop-corn.

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Cronenberg: plus qu'inégal les réalisations pseudo intelligentes c'est vraiment pas pour lui. Il devrait se cantonner au cinéma fantastique simple et divertissant qui a fait sa renommée.

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Carpenter: l'artisanat a ses limites, "The Thing" est sans nul doute son dernier grand film.

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Von Trier: la quintessence du cinéma d'auteur chiant et "expérimental", les internautes doivent penser qu'ils sont intelligents en encensant ce type de connerie prétentieuse.

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Brian De Palma: réalisateur mégalomane ayant toujours jalousé Hitchcock et Kubrick il s'agit ici de son dernier grand film. Je ne comprends pas comment il a pu perdre soudainement tout talent.

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Spielberg: très inégal il peut toutefois se le permettre, c'est peut-être le seul réalisateur qui est sûr de rapporter de l'argent aux studios à chaque film réalisé.

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Tarantino: étrange paradoxe, ses meilleurs films sont parfois décriés par la plèbe et ses mauvais portés en triomphe. Il y a trop de fanatisme injustifié autour de ce réalisateur, il peut se révéler brillant tout comme il peut se complaire dans la vulgarité.

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Jarmusch: encore du pseudo cinéma d'auteur snob, les bobos parisiens qui ne s'intéressent absolument pas au 7ème art vous demanderont toujours si vous avez vu les derniers Jarmusch, Gondry ou Klapish en soirée.

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Burton: c'est surtout de mon temps qu'il était totalement surcoté, aujourd'hui le public s'est calmé. Adepte du conte de mauvais goût en carton-pâte son "Sleepy Hollow" et dans une moindre mesure "Big Fish" restent toutefois des films fantastiques.

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Lucas: le réalisateur des fans boys bien entendu, il n'a jamais rien fait d'autre par la suite.

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Greengrass: plus grasse que green sa mise en scène consiste à agiter sa caméra dans tous les sens pour donner l'illusion d'un grand spectacle. Ça plait aux pauvres d'esprit.

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Jackson: comment transformer un réalisateur grossier qui ne sait pas tenir une caméra et diriger des acteurs en artiste reconnu? Par l'intermédiaire d'une campagne marketing titanesque bien entendu.

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Shyamalan: typique du réalisateur qui n'a réalisé qu'un bon film et que la presse essaye de relancer à chaque nouvelle réalisation. Même auprès du public conditionné par internet ça ne prend que très moyennement.

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Emmerich: se tire la bourre avec J.J Abrams pour le prix du plus grand massacreur et gaspilleur d'argent de toute l'histoire du cinéma.

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Dumont: plus fidèle représentant du snobisme 2.0 actuel, ses films s'apparentent à des spectacles de fin d'année d'élèves de CM2. Pour les gosses de 21 balais qui veulent briller dans les forums.

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Peele: "Get out" était à la limite légèrement subversif, tout le reste n'a aucun intérêt.

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Finsher: n'a pas passé le cap des années 2000, se complait aujourd'hui dans un cinéma "thématique" pénible et laborieux.

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Del Toro: tout comme Cuaron il s'agit du réalisateur "étranger" qu'il faut à tout prix encenser. Ce n'est pas catastrophique mais bon, il n'y a pas de quoi se taper la tête contre les murs non plus...

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Les frères Coen: auteurs parfois brillants ils ont toutefois tendance à tomber dans la surenchère et l'humour forcé. Très inégal en somme.

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Woo: adepte de la fusillade improbable et stylisée au ralentie son "style" a particulièrement mal vieilli.

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Allen: brillant à une certaine époque il est depuis tombé dans l'auto-caricature. Le plus fidèle représentant du film fatiguant inutilement bavard.

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Lee: réalisateur engagé et intelligent aux films qui en sont pourtant totalement dépourvus. C'est plutôt paradoxal...

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Thomas Anderson: adepte de la progression molle, du scénario vaseux et des personnages qui ne poursuivent aucun but il tente de compenser ses carences par une belle photographie et des acteurs impliqués.