Traumaland

Annotation :

Le film agit chez moi comme un dégoût profonds, et certainement d'une mélancholie. On arrive à une ligne déjà franchie et qui continue sa route sans s'arrêter, je vois ça un peu comme ça Orange Mécanique.

Excellent par sa technique visuelle, effrayant par ses personnages, excessif dans sa violence. Dans un manège qui tourne sur lui même, notre tête fait le même geste en discontinu jusqu'à l'arrêt, la chute, là où la douleur devient insupportable, le plaisir continue encore et toujours après la scène finale.

Annotation :

J'étais beaucoup trop jeune pour comprendre et me lancer dans un film d'une telle envergure scénaristique, mais j'étais prêt à vouloir savoir et comment chercher à vouloir choquer et à la fois raconter l'inracontable.

Bienvenue dans l'enfer d'une métropole à moitié endormit, où quand certain se couche d'autre se réveil en voyant le désastre qu'un humain peut avoir sur un autre et ainsi de suite.

Irréversible se découpe sur plusieurs tranches sur la soirée jusqu'au fameux évènement qui chamboule le tout du film le rendant juste insoutenable dans les moments les plus paisible.

Annotation :

C'est un peu particulier car celui là j'ai du le revoir à plusieurs reprises, il est bon de rappeler que même dans les moments les moins paisible, Lars Von Trier a le don de rendre ces œuvres encore plus indigérable.

Et c'est marrant de la voir passer d'autant de film à quelque chose d'un peu plus cru sur le devant, parce que de la cruauté ça oui il en a. Il touche à tout les domaines de ce que c'est une "bête", retraçant entièrement nos souhaits intérieurs. Tels le sont exaucés.

(Attention je ne dis pas que j'ai envie de meurtre, c'est comme quelque chose d'inexploré, d'interdit qui nous pousse à vouloir toujours se rentrer dans le moule d'une personne qui soit disant normal alors qu'au fond de nous, ils nous restent à explorer nos pêchés).

Annotation :

Burlesque, il ne me vient que ce mot à la bouche, arriver à faire un film qui nous plie de rire et qui en même temps nous remet en question sur "pourquoi nous rions sur autant de cruauté ?", c'est quand même très fort.

Parce que nous, humain, sommes doté d'autodérision, beaucoup l'oublie mais à chaque un et chaque une sa sensibilité, d'autre aime chanter et rire sur la misère humaine, d'autre préfère en être triste et ne vouloir rien faire pour la comprendre ; ou alors triste et réagir, en colère et emphatique… mais un sentiment qui nous rejoint tous c'est le dégoût.

C'est ce que le personnage de Benoît Poelvoorde nous fait signifier, un mec sur qui ont a aucune foutre attention et qui est strictement inintéressant à part être un gros pervers rigolo qui s'amuse à buter des gens, alors comment cela nous captivent autant ?

Annotation :

Quand on regarde Dogville, je me dis "dans quel salle, pièce je suis arrivé" pour en regarder son intégralité dans les heures infernales qui défilaient si lentement. Dogville est une mort lente de tout espoir en l'humanité, un film qui salit toute son image.

Cruel, en faites c'est peut-être pas la femme que l'on plaint, mais bien ces pourritures qui se sont satisfait à en abuser d'elle jusqu'à la dernière seconde du film. Foutus humains.

Annotation :

Deuxième film de Lars Von Trier, je vous avais prévenu, on touche à ma sensibilité. Dans un monde où tout va mal, qu'est qui pourrait se passer de pire que de toucher encore plus le fond de la terre et de vouloir s'engouffrer sur nous même ?..

Soi-même.