Troisième Festival du film de SensCritique

Annotation :

José Luis est un simple fossoyeur, mais son accointance avec la mort l'empêche de se lier avec une femme. Puis il rencontre la fille du bourreau, le menant à un destin qui le dépasse complètement. Drôle par moments, le film est une réflexion sur la mort sur une plus grande échelle : le regard qu'on lui porte ainsi qu'à ceux qui la côtoient au quotidien, la question morale de la mort institutionnalisée, le fait d'en faire sa vie...

Annotation :

Adalen 31 illustre une grève violemment réprimée en Suède dans les années 30. Ouvrant sur de longs moments d'insouciance où la précarité est affrontée par une bonne humeur de façade et où des romances entre membres de classes sociales différentes éclosent, le film bascule soudain dans une violence graduée bien trop rapide pour qu'on ne réalise vraiment ce qui se passe. Un rythme excellent souligné par une photographie sublime.

Annotation :

La Cabina joue la carte de l'absurdité et l'humour noir. En suivant ce père de famille enfermé dans une cabine téléphonique fraîchement posé, on suit ce qui advient de l'attention du public, au départ moqueur, mais qui ne cesse de converger vers cet étrange phénomène. Tous se proposent de le libérer (ces instants ressemblant fortement aux chevaliers qui veulent sortir Excalibur de son rocher) et de partager la gloire de l'infortuné. Mais on reprend la cabine, le public se disperse, le bougre est condamné, mais déjà une nouvelle cabine prend place. Tout le monde se fout déjà de ce qui s'est passé.

Annotation :

J'aime bien les films post-apo qui ne font pas dans la débauche d'effets spéciaux et se centrent plus sur une ambiance, des personnages, un lieu. J'ai donc tout lieu d'être ravie par The Hole. Ce film est sale. Il suinte d'insalubrité et de voyeurisme. Les personnages n'ont que peu de contact. Seul un trou dans l'appartement du dessus suscite la fascination de l'autre, fantasmée par des scènes musicales endiablées et colorées, rompant avec les locaux malsains. The Hole est déroutant, repoussant mais irrésistiblement envoûtant.

Annotation :

Je n'ai tout bonnement pas accroché. Peut-être que de l'avoir vu rapidos à la fin du délai y a contribué. Mais globalement, le film part dans tous les sens et je n'ai pas réussi à en saisir tous les enjeux. Entre histoires personnelles, politiques et policières, j'ai perdu le fil. La fin m'a permis de raccrocher les wagons mais dans l'ensemble, je n'ai pas pris mon pied.

En plus, le bébé fait peur.