« Une bonne citation placée au bon endroit et au bon moment peut, pour un instant, faire paraître le pire des imbéciles beaucoup plus intelligent qui ne l'est en réalité. » (Martin Roy) - Politique

Je liste ici les citations que je juge les plus pertinentes, sur le monde politique.

« Le respect absolu du droit de propriété est plus important pour le pauvre que le riche. Celui qui a des millions se protègera en diversifiant ses placements, y compris à l’étranger, on ne pourra ...

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54 livres

créee il y a environ 10 ans · modifiée il y a 7 mois

Propos d'un Normand

Propos d'un Normand

Tome 1, 1906-1914

Sortie : 30 juin 1952 (France). Essai, Philosophie

livre de Alain

Annotation :

« Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance, il assure l'ordre ; par la résistance il assure la liberté. Et il est bien clair que l'ordre et la liberté ne sont point séparables, car le jeu des forces, c'est-à-dire la guerre privée, à toute minute, n'enferme aucune liberté ; c'est une vie animale, livrée à tous les hasards. Donc les deux termes, ordre et liberté, sont bien loin d'être opposés ; j'aime mieux dire qu'ils sont corrélatifs. La liberté ne va pas sans l'ordre ; l'ordre ne vaut rien sans la liberté.
Obéir en résistant, c'est tout le secret. Ce qui détruit l'obéissance est anarchie ; ce qui détruit la résistance est tyrannie. Ces deux maux s'appellent, car la tyrannie employant la force contre les opinions, les opinions, en retour, emploient la force contre la tyrannie ; et inversement, quand la résistance devient désobéissance, les pouvoirs ont beau jeu pour écraser la résistance, et ainsi deviennent tyranniques. Dès qu'un pouvoir use de force pour tuer la critique, il est tyrannique. »

Alain - Propos d'un normand

Lénine, L'inventeur du totalitarisme
7.8

Lénine, L'inventeur du totalitarisme

Sortie : 28 septembre 2017 (France). Biographie

livre de Stéphane Courtois

Gondebaude a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Il n'y a pas à discuter avec Lénine. Cet inspiré à des lumières qui nous font défaut. [...] Il ne voit de difficultés nulle part. Il règle la question de la paix dans une résolution de vingt lignes. La question agraire n'en demande que cinq. Comme c'est simple ! La question industrielle ? L'ouvrier réglera la production et la répartition des produits. Les banques, l'Etat les accapare. Donnez une feuille de papier à Lénine, un crayon et, en un rien de temps, il vous fournira la solution exacte de tous les problèmes sociaux. Heureux homme ! Dire qu'il vivait obscur dans quelque coin de la Suisse, et que le monde ignorait son sauveur ! »

Citation de Claude Anet, sur Lénine, dans "Lénine, l'inventeur du totalitarisme", de Stéphane Courtois.

Les Politiques
7.3

Les Politiques

(Traduction Pierre Pellegrin)

Politiká

Sortie : 22 avril 2015 (France). Essai, Philosophie, Politique & économie

livre de Aristote

Annotation :

« Ce qui appartient à tout un chacun est le plus négligé, car tout individu prend le plus grand soin de ce qui lui appartient en propre. »

Aristote - Politiques

Fausse route
6.2

Fausse route

Sortie : 25 avril 2003 (France). Culture & société

livre de Elisabeth Badinter

Gondebaude l'a mis en envie.

Annotation :

« "La principale porte d'entrée dans la prostitution est le viol puisque 80% des personnes prostituées auraient subi des agressions sexuelles dans l'enfance."
Ce chiffre de 80% constamment mentionné sous la plume des prohibitionnistes est rarement suivi d'une précision essentielle, à savoir que ce pourcentage ne concerne que celles qui font appel aux associations et aux services sociaux. Ce qui est loin d'être le cas de toutes les prostituées.
En vérité, les chiffres avancés habillent un parti pris idéologique qui prétend que la prestation de services sexuels est le comble de l'humiliation féminine et donc identique au viol. Alors que les femmes violées se plaignent légitimement de l'offense qui leur est fait, nombre de prostituées refusent l'amalgame. Pour les faire taire, on a inventé pour elles le statut de victimes absolues, qui les réduit au silence. Alors que la moindre parole féminine vaut de l'or, celle de la prostituée ne vaut pas tripette. Elle est considérée d'emblée comme mensongère ou manipulée. Façon cavalière de se débarrasser de leurs objections, façon méprisante de les considérer.
Bien qu'elles s'en défendent à grands cris, les prohibitionnistes sont en guerre contre les prostituées. Car, dès lors que ces dernières récusent l'image de la victime dont on veut les couvrir, elles mettent en péril un large pan des théories sur la sexualité soutenues actuellement. »

« Si la maternité est l'essence de la féminité, on laisse à penser que celle qui la refuse est une anormale ou une malade. [...] Elle est comme jetée hors de la communauté des femmes. Car si on plaint la femme stérile, on condamne l’égoïste qui refuse la condition de ses paires. Ce faisait, on indique bien que la maternité n'est pas un choix mais une nécessité que l'on peut tout au plus reculer dans le temps mais non éluder.»

Elisabeth Badinter - Fausse Route

(Merci @ Hubertine)

Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas
8.3

Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas

Sortie : 1879 (France). Essai

livre de Frédéric Bastiat

Annotation :

Fameuse illustration de la "vitre cassée" : http://fr.wikisource.org/wiki/Ce_qu’on_voit_et_ce_qu’on_ne_voit_pas/Chapitre_1

« Quand un fonctionnaire dépense à son profit cent sous de plus, cela implique qu'un contribuable dépense à son profit cent sous de moins. Mais la dépense du fonctionnaire se voit, parce qu'elle se fait; tandis que celle du contribuable ne se voit pas, parce que, hélas! on l'empêche de se faire. Vous comparez la nation à une terre desséchée et l'impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n'est pas précisément l'impôt qui pompe l'humidité du sol et le dessèche. Vous devriez vous demander encore s'il est possible que le sol reçoive autant de cette eau précieuse par la pluie qu'il en perd par l'évaporation? »

Frédéric Bastiat - Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas

La loi
7.8

La loi (1850)

Sortie : 13 octobre 2008 (France). Essai

livre de Frédéric Bastiat

Gondebaude a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Les prétentions des organisateurs soulèvent une autre question, que je leur ai souvent adressée, et à laquelle, que je sache, ils n'ont jamais répondu. Puisque les tendances naturelles de l'humanité sont assez mauvaises pour qu'on doive lui ôter sa liberté, comment se fait-il que les tendances des organisateurs soient bonnes ? Les Législateurs et leurs agents ne font-ils pas partie du genre humain ? Se croient-ils pétris d'un autre limon que le reste des hommes ? Ils disent que la société, abandonnée à elle-même, court fatalement aux abîmes parce que ses instincts sont pervers. Ils prétendent l'arrêter sur cette pente et lui imprimer une meilleure direction. Ils ont donc reçu du ciel une intelligence et des vertus qui les placent en dehors et au-dessus de l'humanité ; qu'ils montrent leurs titres. Ils veulent être bergers, ils veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature, dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable. »

Frédéric Bastiat - La Loi

La deuxième guerre mondiale

La deuxième guerre mondiale

The Second World War

Sortie : 1948 (France). Essai

livre de Winston Churchill

Annotation :

« Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »

« Une pomme par jour éloigne le médecin, pourvu que l'on vise bien. »

« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »

« Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais du contribuable. »

« Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings. »

« Le socialisme est une philosophie de l'échec, le credo de l'ignorance et l'évangile de l’envie. »

« Beaucoup considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu le voit comme le cheval tirant la charrue. »

« Un fanatique est quelqu'un qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet. »

« Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l'avenir et qui, par la suite, est également capable d'expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l'avait prédit. »

Winston Churchill

« Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. »

Extrait d’un discours adressé à Neville Chamberlain, mai 1940

« Après la guerre, deux choix s’offraient à moi : finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d’avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député ! »

Extrait d’une Conférence - Mars 1959

Ca va les hommes ?

Ca va les hommes ?

Sortie : 22 décembre 1980 (France).

livre de Christiane Collange

Annotation :

« Le sexisme comme le racisme commence par la généralisation. C'est-à-dire la bêtise. »

Christiane Collange

Principes de politique
7.9

Principes de politique (1806)

Sortie : 1806 (France). Essai

livre de Benjamin Constant

Annotation :

« L'erreur de ceux qui, de bonne foi dans leur amour de la liberté, ont accordé à la souveraineté du peuple un pouvoir sans bornes, vient de la manière dont se sont formées leurs idées en politique. Ils ont vu dans l'histoire un petit nombre d'hommes, ou même un seul, en possession d'un pouvoir immense, qui faisait beaucoup de mal ; mais leur courroux s'est dirigé contre les possesseurs du pouvoir, et non contre le pouvoir même. Au lieu de le détruire, ils n'ont songé qu'à le déplacer. »

Benjamin Constant - Principes de politique

Les impôts en Europe

Les impôts en Europe

Sortie : mai 2006 (France).

livre de Euro Audit

Annotation :

« La planche à billets c'est comme le communisme : si ça ne marche pas, c'est qu'il n'y en a pas eu assez ! »

Olivier Delamarche

Impôts en Europe 2008

Impôts en Europe 2008

Sortie : juillet 2008 (France).

livre de Euro Audit International

Annotation :

« L'inflation c'est l'impôt qui ne se voit pas. Et c'est la solution des gouvernements qui sont ruinés. Quand on n'a plus d'argent, on le vole, tout simplement. »

Nicolas Doze - BFM TV (Février 2014)

Les Femmes de droite
7.9

Les Femmes de droite (1983)

Sortie : 11 mars 2013 (France). Essai, Politique & économie

livre de Andrea Dworkin

Gondebaude a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« La loi remet une femme mariée à son mari pour être baisée à volonté, sa volonté à lui, et la loi forçait les femmes à porter tout enfant qui pouvait en résulter. L’avortement illégal était une façon désespérée, dangereuse, ultime, secrète, terrible de dire non. Il n’est pas étonnant qu’autant de femmes respectables, mariées, craignant Dieu haïssent l’avortement. »

« Il existe deux modèles qui décrivent essentiellement la façon dont les femmes sont socialement contrôlées et sexuellement utilisées : le modèle du bordel et celui de la ferme.

Le modèle du bordel est lié à la prostitution, au sens strict, des femmes rassemblées aux fins d’être utilisées pour le sexe par des hommes, des femmes dont la fonction est explicitement non reproductive, presque anti-reproductive ; des animaux sexuels en rut ou qui feignent de l’être, s’affichant pour le sexe, qui se pavanent et posent pour le sexe.

Le modèle de la ferme est lié à la maternité, aux femmes en tant que classe ensemencées par le mâle et moissonnées ; des femmes utilisées pour les fruits qu’elles portent, comme des arbres ; des femmes allant de la vache primée à la chienne pelée, de la jument pur-sang à la triste bête de somme. »

Andrea Dworkin - Les Femmes de Droite

Eastwood par Eastwood
8.1

Eastwood par Eastwood (2010)

Sortie : 9 novembre 2010. Cinéma & télévision, Biographie

livre de Michael Henry Wilson

Annotation :

« Ce pays nous appartient, il n’appartient pas aux politiques, ils ne sont que nos employés. Quand quelqu’un ne fait pas le travail, qu’il s’en aille. »

Clint Eastwood

Vers une société sans État
6.6

Vers une société sans État

The Machinery of Freedom

Sortie : 1973 (France). Essai

livre de David Friedman

Gondebaude a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Les capitalistes cupides gagnent de l'argent en vendant des services. Les bons socialistes, eux, ils le volent. »

«La politique des groupes de pression est un jeu simple. Imaginez cent personnes assises en cercle, chacune ayant sa poche pleine de pièces de un cent. Un politicien marche à l’extérieur du cercle, prenant un cent à chacun. Personne n’y prête attention : qui se soucie d’un cent ? Lorsqu’il a fini le tour du cercle, le politicien jette 50 cents devant une personne, qui est ravie de cette aubaine inattendue. On recommence le processus, en terminant avec une personne différente. Au bout de cent tours, chacun se retrouve plus pauvre de 100 cents ; plus riche de 50 cents, et heureux.»

« Une société objectiviste idéale avec un Etat limité est supérieure à une société anarcho-capitaliste exactement dans le même sens qu'une société socialiste idéale est supérieure à une société capitaliste. Le socialisme marche mieux avec des gens parfaits que le capitalisme avec des gens imparfaits; le gouvernement limité marche mieux avec des gens parfaits que l'anarcho-capitalisme avec des gens imparfaits. Et c'est mieux de porter un bikini quand le soleil brille qu'un imperméable quand il pleut. Mais ce n'est pas là un argument contre le port du parapluie. »

David Friedman - Vers une société sans Etat

Capitalisme et liberté
6.5

Capitalisme et liberté

Capitalism and Freedom

Sortie : 1962 (France). Essai, Culture & société

livre de Milton Friedman

Gondebaude a mis 7/10.

Annotation :

« Ceux d'entre nous qui croient en la liberté doivent croire aussi en la liberté des individus de commettre leurs propres erreurs. Si un homme préfère, en connaissance de cause, vivre pour aujourd'hui et consacrer ses ressources à son plaisir du moment en choisissant délibérément une vieillesse impécunieuse, quel droit avons-nous de nous y opposer ? Nous pouvons discuter avec lui et chercher à le persuader qu'il a tort; mais sommes-nous autorisés à employer la coercition pour l'empêcher de faire ce qu'il choisit de faire ? La possibilité n'existe-t-elle pas toujours qu'il ait raison et que nous ayons tort ? L'humilité est la vertu de celui qui croit en la liberté; l'arrogance est le propre du paternalisme. »

Milton Friedman - Capitalisme et Liberté

« L'effet bénéfique de l'intervention de l'État, en particulier sous forme de législation, est direct, immédiat et, pour ainsi dire, visible, tandis que ses effets néfastes sont graduels, indirects et hors de vue [...] la plupart des gens n'ont pas [non plus] présent à l'esprit que les inspecteurs de l'État peuvent être incompétents, brouillons ou même, parfois, corrompus [...]; rares sont ceux qui prennent conscience de cette vérité indéniable que l'État contribue à tuer les efforts personnels. Il en ressort que la majorité de l'humanité doit presque nécessairement regarder avec une faveur imméritée l'intervention gouvernementale. Ce penchant naturel ne peut être contrarié que par l'existence, dans une société donnée, [...] d'une présomption ou d'un préjugé favorable à la liberté individuelle, c'est-à-dire, au laisser-faire. Par conséquent, le simple déclin de la foi en l'effort personnel - et il est certain que ce déclin s'est produit - est de lui-même suffisant pour rendre compte de la croissance de la législation qui tend vers le socialisme. »

A.V Dicey - Law and Public Opinion in England (in "Capitalisme et Liberté", Milton Friedman)

Inflation et systèmes monétaires

Inflation et systèmes monétaires

Sortie : 1991 (France). Essai

livre de Milton Friedman

Annotation :

« Vous pouvez dépenser votre propre argent ou celui de quelqu’un d’autre. Vous pouvez dépenser votre argent pour vous-même ou pour quelqu’un d’autre. Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez. Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment). Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le « combien vous dépensez » vous importe peu ; en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent. Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le « combien ni le « comment » n’ont vraiment d’importance. C’est ce qui se passe avec l’État. »

Milton Friedman - Entretien de 2003 avec Henri Lepage (
http://www.contrepoints.org/2015/03/06/200202-entretien-de-milton-friedman-le-triomphe-du-liberalisme)

De l'amour et des bombes

De l'amour et des bombes

Sortie : 11 mai 2011 (France). Récit

livre de Emma Goldman

Gondebaude l'a mis en envie.

Annotation :

« Le mariage est avant tout un arrangement économique [...] la femme le paye de son nom, de sa vie privée, de son estime de soi et même de sa vie. »

Emma Goldman - Marriage and Love

« La dictature de la bourgeoisie est remplacée par la «dictature du prolétariat» - ou celle de son «avant-garde», le Parti communiste. [...] Cette conception est, par nature, fausse et vouée à l’échec. La révolution est certes un processus violent. Mais si elle n’aboutit qu’à une nouvelle dictature [...] elle n’a aucune utilité. »

Emma Goldman - My Disillusionment in Russia

« Le désir de la femme pour le suffrage est basé sur le principe qu’elle doit avoir des droits égaux à ceux de l’homme dans toutes les affaires de la société. Personne ne pourrait réfuter cela si le suffrage était un droit. Hélas ! c’est à cause de l’ignorance de l’esprit humain que l’on peut voir un droit dans une imposture. Une partie de la population fait des lois, et l’autre partie est contrainte par la force à obéir. N’est-ce pas là la plus brutale tromperie ? Cependant, la femme pousse des clameurs vers cette "possibilité dorée" qui a créé tant de misères dans le monde et dépouillé l’homme de son intégrité, de sa confiance en lui-même et en a fait une proie dans les mains de politiciens sans scrupules. »

Emma Goldman - Le suffrage des femmes

Sexe, Race et Pratique du pouvoir
8.9

Sexe, Race et Pratique du pouvoir

L'idée de Nature

Sortie : juin 1992 (France). Essai

livre de Colette Guillaumin

Annotation :

"Le groupe adulte, blanc, de sexe mâle, catholique, de classe bourgeoise, sain d'esprit et de mœurs, est donc cette catégorie qui ne se définit pas comme telle et fait silence sur soi-même. Elle impose aux autres cependant à travers la langue sa définition comme norme"

Colette Guillaumin - Sexe, race et pratique du pouvoir

La Constitution de la liberté
8

La Constitution de la liberté

The Constitution of Liberty

Sortie : 1960 (France). Essai

livre de Friedrich August Hayek

Annotation :

« Comme le socialiste, le conservateur se considère autorisé à imposer aux autres par la force les valeurs qu'il révère. »

« Mais plus quelqu'un déteste ce qui est étranger et estime supérieur son genre de vie, plus il pense avoir une mission de civiliser les autres. »

Friedrich August Hayek - La Constitution de la liberté

Time Enough for Love

Time Enough for Love (1973)

Sortie : juin 1973 (États-Unis). Roman, Version originale

livre de Robert A. Heinlein

Annotation :

« Les étiquettes politiques — royaliste, communiste, populiste, fasciste, socialiste — ne sont pas pertinentes. Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. »

Robert A. Heinlein - Time Enough for Love

Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste
6.6

Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste

In Defense of Global Capitalism

Sortie : mai 2001 (France). Culture & société

livre de Johan Norberg

Gondebaude a mis 8/10.

Annotation :

« Le meilleur moyen de gaspiller des fonds est de financer une politique agricole de grande ampleur. Les pays riches inondent les fermiers d'argent par leurs politiques de protectionnisme, de subventions et de crédits à l'exportation. Les politiques agricoles des 29 pays riches de l'OCDE coûtent aux contribuables et aux consommateurs de ces pays la somme faramineuse de 360 millions de dollars. Avec cette somme, on pourrait payer un vol autour du monde aux 56 millions de vaches élevées dans ces pays une fois par année, et ce, en classe affaires. Et chacune aurait encore 2800 $ d'argent de poche à dépenser dans les magasins hors taxes lors des escales aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. »

Thomas W. Hertel et Will Martin. (in "Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste", Johan Norberg)

« Lorsque le gouvernement cherche à devenir le protecteur de l'identité culturelle de la population, la culture doit être définie et codifiée dans le langage administratif rigide de la bureaucratie. Elle cesse d'être vivante, dynamique, changeante et pluraliste et devient un portrait statique, une sorte de puzzle duquel on ne peut enlever un morceau sans gâcher l'image. »

Thomas Hylland Erisken (in "Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste", Johan Norberg)


« La chose la plus importante que j'ai apprise est que les cultures n'ont pas besoin d'être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l'air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d'autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s'adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s'il s'agissait d'une momie qui ne peux pas être retirée de sa chambre parce que l'exposition à l'air frais le ferait se désintégrer. »

Mario Vargas Llosa (in "Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste", Johan Norberg)

Ecrits politiques

Ecrits politiques (1816)

Sortie : avril 2006 (France). Essai

livre de Thomas Jefferson

Annotation :

« Les lois qui interdisent le port d'armes […] ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent la situation pire pour ceux qui sont agressés et meilleure pour ceux qui agressent. Elles servent à encourager l'homicide plutôt qu'à l'empêcher, car il y a moins de risques à attaquer un homme désarmé qu'un homme armé. »

Thomas Jefferson

La République du centre : la fin de l'exception française

La République du centre : la fin de l'exception française (1994)

Sortie : 1 avril 1994. Politique et économie, Histoire, Essai

livre de Jacques Julliard, Pierre Rosanvallon et François Furet

Gondebaude a mis 7/10.

Annotation :

« Les centristes sont des hommes qui recherchent obstinément une alliance de gauche pour faire une politique de droite »

« Dans sa pratique quotidienne, le centrisme finit toujours par se perdre dans la droite comme les vertus se perdent dans l'intérêt »

Jacques Julliard, La République du Centre

Théorie et pratique - Sur un prétendu droit de mentir par humanité
6.9

Théorie et pratique - Sur un prétendu droit de mentir par humanité (1793)

Sortie : mai 1988 (France). Essai, Philosophie

livre de Emmanuel Kant

Annotation :

« Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets tels des enfants mineurs, incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter d’une manière purement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir. »

Emmanuel Kant - Théorie et pratique sur un prétendu droit de mentir par humanité

La politique et l'histoire

La politique et l'histoire

livre de Alphonse De Lamartine

Annotation :

« [Napoléon Bonaparte] s'est mis sur la route des révolutions et des améliorations de l'esprit humain comme pour arrêter les idées et faire rebrousser chemin aux vérités. On l'admire comme soldat, on le mesure comme souverain, on le juge comme fondateur des peuples. Grand par l'action, petit par l'idée, nul par la vertu, voilà l'homme. »

Alphonse de Lamartine - Histoire de la restauration (1859)

Le pouvoir des mots

Le pouvoir des mots

Sortie : février 2009 (France).

livre de Abraham Lincoln

Annotation :

« Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.
Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.
Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.
Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.
Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.
Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu’ils devraient faire eux-mêmes. »

Abraham Lincoln - Déclaration au Congrès en 1860.

Immobilier

Immobilier

Sortie : avril 2000 (France).

livre de Ministère de l'Emploi

Annotation :

« Avec le bombardement, le contrôle des loyers est la meilleure façon de raser une ville. »

Assar Lindbeck - The Political Economy of the New Left

Les Aventures du Roi Pausole
7.6

Les Aventures du Roi Pausole (1901)

Sortie : 1901 (France). Roman

livre de Pierre Louÿs

Annotation :

« Monsieur, l'homme demande qu'on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l'inoffensif. Les citoyens de l'Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d'une autorité qui se rend insupportable à force d'être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l'intérêt public, mais lorsqu'elle entend prendre la défense de l'individu malgré lui et contre lui, lorsqu'elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l'individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l'ait invitée. »

Pierre Louÿs - Les aventures du Roi Pausole

Le Libéralisme social

Le Libéralisme social

Sortie : 1946 (France).

livre de Louis Marlio

Gondebaude l'a mis en envie.

Annotation :

" Il y a intérêt à laisser faire par l'initiative privée tout ce qu'elle est peut faire et il n'y a de raisons de la dessaisir de ce qui est normalement sa tâche que lorsqu'il y a des oeuvres qui, par leurampleur, dépassant ce que l'initiative privée peut faire, ou lorsque la concurrence entre un certain nombre de personnes ou de sociétés assuré, je ne dis pas par l'ETat, mais dans une organisation de travaux publics, de services publics assurés par l'Etat. Après cela, qu'on fasse des chemins de fer dirigés ou concédés à des compagnies, ce sont des méthodes d'exeuction mais cela ne change pas le problème. La séparation est assez nette : pourquoi est-ce que c'est l'Etat qui fait les routes ? Parce que personne ne le ferait.

Louis Marlio, Centre international d'études pour la rénovation du libéralisme, séance du mercredi 07 juin 1939. En réponse à l'intervention de Jean Duret, syndicaliste CGT.

Mencken

Mencken

Sortie : 2006 (France).

livre de Rodgers et Marion Eliz

Annotation :

« ... un policier... est protégé par l'arsenal législatif et judiciaire, dans le cadre des droits et prérogatives spéciaux qui vont de pair avec sa haute fonction, y compris en particulier le droit de coffrer les pékins à sa guise, de leur en faire baver, de les tabasser, et de venir à bout de leur résistance en leur faisant éclater la cervelle. »

« Naturellement, après une révolution, les révolutionnaires vainqueurs essaient toujours de convaincre les incrédules qu'ils ont accompli de grandes choses, et d'ordinaire, ils pendent quiconque refuse de l'admettre. »

« L’État, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B. En d’autres termes, le gouvernement est un courtier en pillage, et chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler. »

H.L. Mencken

Gondebaude

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