visionnage 2018/2019 film important et coup de coeur

Annotation :

Assassination nation ne plaira pas à tout le monde et pourtant il apparaît sans conteste comme l'un des films les plus percutants et singuliers de cette année cinématographique. Alors que le film commence comme un teen movie indépendant aux relans de Spring Breakers de Korine, il devient peu à peu un survival trash et sanglant au mauvais goût assumé. Les fréquentes ruptures de ton, on passe du comique trash au film d'horreur en passant par le pamphlet politique, créé une forme de chaos cinématographique, fascinant dans sa volonté jusqu'au boutiste de représenter un certain état de l'Amérique à la fois obscène et puritain. Volontairement provocateur et totalement féministe, assassination nation est jubilatoire même dans ses excès les plus caricaturaux. N'oublions pas non plus la BO du film absolument fantastique qui contribue au charme de ce croisement improbable entre Spring Breakers et American Nightmare. A voir !

Annotation :

Quatre ans après son excellent "It follows", le réalisateur américain David Robert Mitchell revient en grande forme dans un thriller paranoïaque, alambiqué qui résonne comme un évident hommage à la filmographie de David Lynch et plus particulièrement le grandiose "Mulholland Drive" mais aussi à bon nombre de films noirs des années 40 ; Une plongée prégnante, suffocante dans une Los Angeles hallucinée, schizophrène pour une oeuvre au scénario complexe mais génialement tordu, une écriture d'une richesse impressionnante. Un film qui a divisé les critiques à cause d'un côté de prime abord difficile d'accès mais dans lequel je vois personnellement une énorme sensation.

Annotation :

D'entrée, de jeu, le film donne le ton : un décorticage quasi entomologique des mœurs de la cour anglaise du XVIIIème siècle, oscillant entre prestige et dépravation, le tout basé sur des prises de vue anamorphosiques et des mouvements dynamiques de caméra. L'histoire tisse des liens entre la reine, Anne, chancelante, geignarde, saturnienne, souffrant de la goutte, et deux dames entremêlant jeux de pouvoir et de séduction, sur fond d'enjeux de politique internationale. formant un triangle saphique, réel ou feint. Les messieurs tournent autour, appâtés par l'apparat ou la chair ou les deux à la fois. Le film établit un portrait certainement loin de la réalité historique mais délicieusement irrévérencieux, sans concessions et constellé de moments de drôlerie. Les trois actrices excellent dans leur interprétation,, chacune à leur manière. Elles sont nominées à juste titre pour les Oscars.

Annotation :

"Climax" est un film qui reste dans la lignée de ce que sait faire son réalisateur G. Noé. On retrouve une mise en scène réussie, des jeux de lumière au mouvement des camera, d'une puissance redoutable dont on ne peut se défaire. "Climax" est un film original, qui bouscule les codes, d'un réalisme surprenant, loin des happy end à l'américaine ou des films "pseudo-intellectualiste" ; qui parvient par moment à bousculer son auditoire

Annotation :

rattrapage 2012 : Mise en scène parfaite, comédiens au top, le réalisateur nous plonge dans cette tragédie en nous faisant vivre intensément le suspense, la dimension humaine de toutes les parties, familles, otages, compagnie, pirates. Remarquable gestion du timing

Annotation :

Un biopic qui tente des choses en terme de mise en scène comme ces travellings subjectifs semblant être filmés avec un smartphone ou quelques champ-contrechamp en regard caméra, pour le reste c’est assez classique, où Schnabel s’intéresse aux divagations d’un Van Gogh désabusé et rongé par l’alcool, à son recul face à sa propre oeuvre et son caractère posthume;réellement contemplatif et sonnant vrai,

Annotation :

Juste incroyable, tant sur la mise en scène, le style du dessin, le scénario et la bande son,

Annotation :

film bouleversant d’Alfonso Cuarõn. Entièrement en noir et blanc , le rendu visuel est superbe; plan fixe très maitrisé avec très peu de mouvement de camera avec une contemplation et une absorption de l’action incroyable et le tout sans musique , Avec des panoramas absolument sublimes,Le film parle de la vie que mène Cleo une jeune domestique interprété par Yalitza Aparicio qui est pour moi une véritable révélation avec un regard incroyable et un jeu d’une grande justesse. Beaucoup de charme et de tendresse.

Annotation :

rattrapage 2016 : Ciel sombre, longues étendues dans la campagne, usines désaffectées , Un western moderne belge de haute volée avec des acteurs géniaux !!

Annotation :

rattrapage 2011 : La guerre est déclarée" tout en étant une terrible histoire vraie vécue par les 2 acteurs du film, m'a laissé un drôle de sentiment... Le côté autodérision certes assumé volontairement par les parents du petit Adam/Gabriel, cela permet de faire corps avec la souffrance de ce couples,Cette volonté qu'ont les deux parents de se protéger, de réfléchir, de raisonner afin de rester forts, positifs face à la maladie de l'enfant apporte bon nombre de questionnement et ressentie aux spectateur , un chef d'oeuvre de volontés, d'humanisme et de réflexion , sur le fait d’être parent face al'enfant et sa maladie , des réaction juste et incontrôlable qui se marie a des coups de caméras d'une simplicité élégante et ars moment d'une folie nerveuse et douloureuse .

Annotation :

ce référais a ma critique https://www.senscritique.com/film/Glass/critique/132947369

Annotation :

rattrapage 2015 : Ce film peut faire penser par ces premières images et son affiche à une comédie juvénile d'adulescents américains
mais en réalité il se trouve être très riche en vue de L'excellence du scénario est des acteurs, de la bande-son, des images. J'ai été fortement touché par ce film

Annotation :

Là où Get Out évoquait le problème racial aux États-Unis, Us parle de la peur de l'étranger et de la fin du rêve américain. À l'instar de La Nuit des morts-vivants de George Romero, le long métrage peut se voir au premier abord comme un pur film de genre mais aborde en filigrane des questions sociales, on en ressort pas indemne avec un cerveau en ébullition et en réflexion sur la double lecture proposée par Jordan Peele. Malgré quelques incohérences, ce film se distingue tant par son ingéniosité dans le récit que par la prouesse des acteurs à interprétés un double rôle. une oeuvre qui rivalise avec les plus grands classiques du cinéma horrifique.

Annotation :

inventif et audacieux, « Blindpsotting » est un buddy-movie énergique dans sa forme et incisif par son propos. Pour son premier long-métrage, Carlos Lopez Estrada affiche de belles ambitions derrière la caméra, n’hésitant pas à faire durer ses plans pour conserver l’intensité de la scène tout en créant un ensemble visuel dynamique et agréable à suivre. On rigole en effet beaucoup devant « Blindspotting », le duo principal est très attachant et leurs joutes verbales sont assez jouissives à suivre. Mais, cette façade divertissante et légère s’associe à un propos politique fort, voir dérangeant, sur le racisme ordinaire, le communautarisme, la gentrification et le déterminisme social

Annotation :

un film étonnant de ce duo de réalisateurs qui arrive à se réinventer avec pourtant des thèmes classiques. C'était le cas avec "Resolution" ou encore avec le surprenant "Spring". À la fois devant et derrière la caméra, Justin Benson et Aaron Moorhead ont fait un film surprenant, spectaculaire, captivant et plein de bonnes idées. Une sorte de grand huis clos avec les personnages qui explorent l'inconnu sans savoir si ce qui les entoure est une menace ou une chance... Une histoire très intrigante et mystérieuse avec les membres inquiétants de cette "secte" et surtout ce cadre étrange qui semble vivant. "The Endless" est un film réussi qui l'est encore plus tant que le mystère reste entier. Jusqu'à ce moment, l'histoire est fascinante et semble sans limites. Lorsqu'elle se dévoile, elle reste tout aussi captivante même si l'on retombe vers quelque chose de plus classique

Annotation :

"Chaosmos", le court-métrage duquel est adapté le film, était un gros trip, Mitzi Peirone, qui jouait Petula dans son court, ajoute une histoire à son thriller hallucinatoire qui est étonnant, très original et extrêmement riche et intéressant sur le plan visuel. On suit deux jeunes femmes qui retournent là où elles ont grandi pour voler leur amie d'enfance

Annotation :

La production cinématographique indienne est l'une des plus denses au monde. Pourtant, c'est un cinéma assez rare sur nos écrans français à l'exception de quelques romances à l'eau de rose assez caricaturales. "Monsieur" échappe totalement à la règle. A première vue, le film ressemble à un récit romantique où s'opposent deux mondes, celui du fils d'un riche entrepreneur, ardent représentant de la classe aisée indienne, et sa servante, pauvre et résignée à s'en sortir. Les premières séquences font même craindre le pire et on ne peut pas s'empêcher de penser à "Cendrillon" ou autre conte du genre. Néanmoins, petit à petit, le récit bascule dans une remarquable satyre sociale et amoureuse dans laquelle le cinéaste dénonce les déterminismes sociaux qui pèsent sur les personnes. D'un côté, il y a cette jeune femme, très belle, très touchante qui voudrait sortir de la misère en devenant couturière de luxe ; de l'autre côté, il y a cet homme affable, riche, humaniste qui tombe amoureux de sa propre servante. La force du film réside dans des portraits tout à fait réussis. On n'échappe pas à la tentation naïve du conte social. Et mine de rien, ces bons sentiments font du bien au spectateur. Finis les drames dégoulinants de larmes et de désespoir. Ici, les relations sont belles, délicates, parfois un peu romancées. Mais le scénario fonctionne très bien dans une capitale indienne, dépeinte comme un écrin à cette belle aventure.

Annotation :

une comédie sensible, plutôt même dramatique qui révèle un Éric Judor plutôt convaincant, après son excellente prestation pourtant très différente dans le pertinent « Problemos » qu’il avait d’ailleurs réalisé lui-même.

Annotation :

Joseph Kahn signe et persiste. Après Torque, bouse commerciale assumée, il m'avait pris au dépourvu avec son hystérique mais jubilatoire Détention, et continue avec son plus soft mais néanmoins stylé et atypique bodied, doté d'une réal moderne et de punchlines bien senties, et qui n"empreinte aucun sentier en particulier , dr