Un récit complexe

À la place du mort raconte l’histoire du viol du narrateur lorsqu’il n’a que douze ans, mais pas seulement. Il raconte aussi qui il était avant ce drame, comment cela a affecté ses réactions et comment l’ensemble conjugué de son passé et de ces trois heures a influencé le reste de son existence. Loin de se concentrer uniquement sur une narration linéaire, nous oscillons donc sans cesse entre les faits de ce drame et les réflexions associées dans le passé ou l’avenir du narrateur. Au-delà même de l’impact sur sa vie, il y relate aussi ce qu’il imaginerait être devenu sans cet évènement, ou si les choses s’étaient déroulées différemment. L’oscillation est donc aussi entre la réalité et le fantasme. N’y cherchez donc pas un thriller psychologique oppressant qui vous cadenasse dans la tête d’un tout jeune garçon durant trois heures de drame. Certes, [...]

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