Charles Dickens était un écrivain complet qui maniait aussi bien l’art du roman d’apprentissage bien épais que celui de la nouvelle percutante. Et bien souvent, ses nouvelles étaient teintées de fantastique, ce qui explique que je me suis plongé dans ce recueil alors que je ne suis pas un grand fan de ce genre de récit. Et pour respecter la consigne de l’auteur anglais, je me suis imprégné de ces nouvelles au crépuscule, pour bien être dans l’ambiance.
Mais il faut que je me fasse une raison : les nouvelles ne sont décidément pas faites pour moi. Diable sait que j’adore Charles Dickens et que je me délecte de ses romans d’apprentissage si riches et si foisonnants, mais je me suis passablement ennuyé en lisant ce recueil de nouvelles. Pas tant à cause d’une hypothétique faiblesse – non, le talent est bien là – que de la brièveté des histoire inhérente au genre. Non, vraiment, pour moi, plus c’est long plus c’est bon !