Au bord de la ville par mimikate
Sylvère et Abilen on habitent sur un terrain vague vivent dans des cabanes au milieu des ronces, se nourrissent de mûres et d'orties et récupèrent l'eau de pluie pour se laver. Les adultes cultivent quelques légumes et élèvent des poules, chaque soir la récolte est répartie équitablement entre les 12 familles du camp. La vie n'est pas difficile pour ceux qui n'ont rien connu d'autre mais l'équilibre ne tient qu'à un fil.
Au loin, on aperçoit la ville, la dévoreuse, ceux qui y sont partis ne sont jamais revenus ou alors méconnaissables, malades et inaptes à la vie en communauté. Ils sont considérés comme de vrais parias.
Quand le meilleur ami de Sylvère part vers la ville Sylvère attend un signe. Un message arrivera, Sylvère et Abilen vont tenter de vivre une autre vie : sans papiers, au bon vouloir des passeurs ils vont vivre en clandestins, travailler durement, apprendre d'autres codes...
Mais cet eldorado est-il vraiment le pays de cocagne ?
L'écriture fluide et vivante fait de ce roman d'aventure un vrai manifeste politique, en abordant plusieurs thèmes en filigrane : la dictature, la vie en autarcie, l'immigration, les sans papiers.
Sans parti pris l'auteur nous livre un vrai roman utopique.