Malheureusement, je n’irai pas au bout de cette trilogie et encore moins de cette nonalogie. J’avais acheté le premier tome pour revenir à mes premiers amours que sont la SF et notamment le planète-opéra. Je m’en étais un peu détourné après les écueils rencontrés avec les œuvres de PF Hamilton. Je n’avais hélas pas remarqué que l’auteure se revendiquait de ce dernier. Lorsque j’ai commencé le premier tome, j’ai eu très peur. En effet, la liste interminable de nom (une cinquantaine) ainsi que 3 structures politiques m’ont un peu donné le vertige. J’ai malgré tout débuté le premier tome du cycle Aurora Rising. J’ai été plutôt agréablement surpris même si la multitude de personnages et d’environnements ne participent pas à une entrée facile dans le roman (cf. critique Starshine).


C’est donc confiant que j’ai poursuivi sur le second tome 2 mois plus tard. D’habitude, je laisse souvent plus de temps entre les tome car ma PAL est énorme et j’ai besoin de changer. Là, la quantité de POV m’a poussé à m’y replonger plus vite au risque d’oublier tous les personnages secondaires et tertiaires.
J’espérais retrouver la magie du premier tout en me familiarisant avec les autres personnages car finalement je n’avais apprécié que le huis clos principal. Malheureusement un choix artistique, je suppose, à fait exploser le huis-clos et a séparé les deux héros.
Je me suis donc retrouvé bel et bien dans un roman à la Hamilton avec des POV qui s’enchaînent qui me laissaient de marbre et surtout une accumulation de personnages creux présent sur 2-3 chapitres et c’est tout. J’avais juste l’impression que l’auteur n’avait pas assez de matière pour faire son roman de 400 pages et qui, du coup, ajoute des scènes annexes pour donner un semblant de profondeur à son monde. J’ai donc laissé ma lecture 1 petit mois pour lire autre chose et à mon retour, j’avais oublié 1 personnage sur 2. Je lis beaucoup pour me détendre, si je dois dresser un CV de chaque personnage rencontrés dans un livre, désolé ce n’est pas pour moi.
C’est exactement ce que je reproche aux livres de space-opera et notamment aux livres de M. Hamilton. Sous prétexte que leur monde est vaste, il considère qu’il faut le remplir de pleins de personnages (personnage = POV).
Il est impossible selon moi qu’un écrivain puisse investir autant d’énergie à créer correctement plus de 5-6 personnages. Je dirai même plus, il est inutile qu’il le fasse. Je ne sais pas si je suis limité intellectuellement et/ou émotionnellement mais je suis incapable de suivre une histoire composée de plus de 10 POV situés aux 4 coins de la planète ou de l’univers. Puisque le space-opera moderne tend vers cette tendance (la Fantasy aussi depuis Game of Throne), je vais limiter la lecture de ce genre.

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le 13 mai 2017

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