Quand "Automne" est arrivé dans ma pile de livres à lire pour le travail, je me suis littéralement jetée dessus simplement pour sa couverture.
Puis je me suis mise à lire la quatrième de couverture où j'ai découvert ça :
<< La Grande Catastrophe a anéanti le monde. Depuis six ans, les plantes, les animaux puis les hommes sont tombés malades. La terre est devenue un endroit toxique et ses habitants vivent reclus, avec des réserves de nourriture. Même l’eau est rare. Deux sœurs, Fride et son aînée, Nanna, habitent dans un bunker sur une toute petite île avec leur père. À la faveur de circonstances exceptionnelles – leur père tombe malade – les filles sont obligées de sortir pour trouver des médicaments. Commence alors un long périple à pied dans un paysage désolé : les rencontres, les peurs, la joie surprenante de voir ce monde qu’elles ne connaissent plus, les rendent plus fortes, avec au bout, l’espoir d’une nouvelle vie... >>
Et là, j'ai pris peur. Je me suis dit : " Encore une énième série avec des loups-garous, des vampires, des monstres indescriptibles, une histoire d'amour, d'amitié et basta " !
Mais enfaite, "Automne", c'est tout l'inverse.
On découvre Nanna et Fride dans des pièces à l'atmosphère humide et pas accueillante, qui représente leur nouvelle maison : un bunker.
Elles y sont réfugiées avec leur père depuis qu'une étrange maladie a sévi à la Ville, tuant énormément de personnes et ne donnant pas d'autre choix à ceux qui s'en sont sortis, que de partir.
Fride étant un bébé lorsqu'ils ont fui, elle observe le monde à travers l'Observatoire, vaste pièce où elles jouent et admirent grâce à un périscope, le monde extérieur déserté de toutes formes de vie. Nanna qui est l’aînée, se souvient de la vie d'avant et ne supporte plus d'être enfermé dans le bunker avec un papa qui, petit à petit s'affaiblit par une maladie certaine, qu'il cache tant bien que mal à ses filles.
Alors elles partent ensemble et se chargent d'une mission fondamentale : ramener de quoi guérir leur père.
Nous les suivons alors dans leur périple, où nous entendons Nanna nous narrer le récit de la vie qu'elle menait avant, et Fride émerveillée par les jolies choses que lui explique sa sœur. On sent à mesure des épreuves qu'elles traversent dans leur ville fantôme, elles prennent de la maturité. Nanna devient protectrice avec Fride, presque une deuxième mère, et celle-ci affirme son caractère.
Jusqu'au dénouement final, qui après moult péripéties, nous fait du bien à tous, on relâche la pression et on est juste heureux pour ces personnages à qui nous nous sommes attachés.
Une lecture qui change de tous ce qu'on trouve aujourd'hui sur le marché de la littérature adolescente/young adult. Le rythme est lent et il y a énormément de description ce qui pourrait en faire fuir plus d'un, mais l'univers norvégien que nous décrit Jan Henrik Nielsen est à couper le souffle et ces descriptions nous donnent aussi une très belle leçon d'écologie et de respect de la nature !
Bref un coup de cœur que je recommande :) !
LanaBeiles
9
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le 26 juil. 2014

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LanaBeiles

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