Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/04/20/assassins-creed-iv-barbe-noire-le-journal-perdu/

Extrait :

Vous l’aurez sans doute un peu remarqué, mais je publie un peu plus sur la licence Assassin’s Creed en ce moment. C’est parce que j’aimerais descendre ma PAL concernant cette licence, j’ai pleins de choses à lire, allant de l’artbook, bd au roman. Les romans étant les plus long, je commence par réduire avec des choses plus rapides à lire… Dont ce journal perdu de Barbe noire, que je trouve très réussi dans son contenu, mais bien loupé pour sa couverture.


Barbe noire est un personnage emblématique de l’ère de la piraterie, connu pour être fou, et ayant une fin de pirate, malgré son retour sur le droit chemin. Mais était-il réellement aussi fou, aussi barbare et sanguinaire que le laisse croire la légende ? Après tout, même si toutes les légendes ont une part de vérité, elles sont aussi souvent bien exagérées. Et si son comportement n’était en réalité qu’une façade, tel un chat hérissant les poils pour paraître plus imposant ? C’est ce qu’a choisis de montrer l’auteur, un être humain, parfois plus que les autres, qui a toujours su dans quoi il se lançait et surtout, qui a pris soin de son équipage jusqu’au bout. Son point de vu, permet de mieux saisir sa relation avec Kenway, un jeune qu’il a formé, et qui a fini par prendre son envol. Dans le jeu, il me semble que l’époque où Kenway était dans l’équipage de Barbe noire n’est pas vraiment montrée longtemps. Très vite, on acquiert son vaisseau, le Jackdaw, qui lui permet de former son propre équipage. Bien évidemment, ça n’empêche pas les deux amis de se revoir à plusieurs reprises.


Barbe noire est décrit comme un personnage n’appréciant pas tuer, et le faisant uniquement qu’en dernier recours. Pour un pirate, il n’avait pas entièrement mauvais fond, et il lui arrivait aussi d’être impuissant, malgré sa renommée grandissante. Sous les tropiques, humides et chauds, les maladies vont bon train, difficile de pouvoir y faire face sans remède. Sans oublier que les apothicaires ne courent pas les rues, encore plus pour servir des pirates. Ajouter à cela l’hygiène sans doute limite de l’époque, que ce soit corporelle, ou bien vis-à-vis de la nourriture, pour comprendre qu’il faut être sacrément costaud pour survivre. Le scribe, lui, fait par autant de sa peur, de ses doutes, que de son admiration pour son capitaine, qu’il a suivi aussi loin qu’il le pouvait. Au final, Barbe noire, se séparera de ses hommes, afin de les protéger, car il s’en doute bien, même s’il a été acquitté, gracié de sa condition de pirates, il y aura toujours quelqu’un pour lui reprocher. Surtout, qu’il s’agit d’un grand nom ! Autant le dire franchement, là où sa popularité l’a servi à protéger en tant que pirate, c’est aussi celle-ci qui le condamnera.


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Sunread26
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Créée

le 21 avr. 2024

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