Fiche technique

Auteurs :

San-Antonio, Frédéric Dard
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 1967

Éditeurs :

Fleuve Noir, Pocket
ISBN : 9782265084971, 9782266268004

Résumé : Fallait bien que ça arrive un jour ! A force de cavaler côte à côte, Béru et moi, on a fini par se retrouver face à face. Et quand le Gros se met à faire du zèle au point de nous valoir une nouvelle guerre contre l'Allemagne, croyez-moi, c'est duraille d'arranger les bidons. Aller à l'autre bout du monde pour se tirer la bourre, c'est un comble, non ? En tout cas, j'en connais un qui nous a bien eus, tous les deux. Je vous dis pas son blaze, il est dans le bouquin !Extrait du livre :Je m'approche de lui.- Tu vas vers une distorsion du cervelet, Pinuchet, prophétisé-je.Mon organe lui fait relever la tête. Il a les yeux gothiques, notre cher Détritus ; la prunelle rendue ogivale par l'effort cérébral.- Oh ! c'est toi, se réjouit-il (et comme on le com­prend !). Tu vas pouvoir me donner un petit coup de main, San-A.- Tu sais, moi, les mots croisés, je ne suis pas médaillé olympique !- C'est pas des mots croisés, c'est des charades.- Vlà autre chose ! ronchonne Béru, qui n'a jamais su et ne saura jamais ce qu'est une charade !- Alors, je suis partant, dis-je à l'Emmitouflé de frais. Annonce la couleur qu'on s'explique.Il rallume l'extrémité de sa langue où adhère un sou­venir de mégot, et lit :- Mon premier est une perturbation atmosphérique. Je crois que c'est orage, qu'en penses-tu ?- ÿa me paraît valable ; ensuite ?- Ensuite, ça se complique, lamente le Chétif. Paul Claudel a écrit mon deuxième au maréchal Pétain, puis au général de Gaulle.- Ode ! dis-je sans hésiter, car j'ai une culture tellement vaste que j'envisage de faire appel à la main-d'oeuvre étrangère au moment de la récolte.Le Débris note ma réponse, de confiance, et poursuit :- Mon troisième est un village haut perché de la Côte d'Azur, cher à Francis Blanche.- Eze ! du tac-au-tac'je, très à l'aise. Il y en a encore ?- Quand il écrivit mo