In a whole lives a hobbit...
Combien de fois ai-je dû entendre cette phrase chère à mon père. Etant en effet née d'un père Tolkienophile, et étant déjà une admiratrice inconditionnelle du Seigneur des Anneaux, je me devais si l'on peut dire de lire ce roman. Je m'y plongeais donc quoiqu'un peu sceptique me disant que l'histoire de Bilbo ne pourrait dépasser dans mon cœur les mésaventures de son neveu. Et quelle surprise, dans son roman Tolkien a trouvé le parfait équilibre entre la tristesse et les longueurs du Silmarillion et l'inquiétude dans lequel me plongeait le Seigneur des Anneaux. Des descriptions de paysages enchanteresses qui nous font voyager de la paisible Comté à l'imposante Montagne Solitaire en passant par la sombre Mirkwood. Un personnage à l'image de sa contrée tranquille, coulant des jours sans remous, dérangé dans son quotidien par treize nains bourrus et orgueilleux mais attachants. Et toujours cet univers merveilleux pour lequel je quitterais bien le monde réel malgré la télévision, les canapés, internet, l'eau courante et les pizzas !