Roman posthume de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet est une critique sociale sur le ton de la farce. L'auteur se moque de ses personnages, en rit mais le fait toujours avec une certaine tendresse et on se prend facilement d'affection pour eux. Et à travers ces deux grands naïfs, c'est l'absence du discernement dans le savoir qui est dépeinte, c'est la culture à outrance et la médiocrité d'un apprentissage dispersé. C'est le fait de mettre plein de mots savants partout sans savoir les expliquer, quoi !
Le billet complet sur mon blog.
Créée
le 20 févr. 2017
Critique lue 451 fois
D'autres avis sur Bouvard et Pécuchet
Bouvard et Pécuchet : déjà, le nom donne une image assez peu glorieuse des deux héros. Héros, et c'est le cas de le dire ! Comme le souligne la description, ce livre est une Odyssée et pas des...
Par
le 13 oct. 2010
6 j'aime
Si "Madame Bovary" est le roman qui a apporté à Flaubert la notoriété, c'est avec "Bouvard et Pécuchet", roman inachevé, qu'il termine sa carrière d'écrivain. Je suis tentée de dire : le meilleur...
Par
le 8 mai 2020
5 j'aime
Antithèse bien ironique (comme l'aurait apprécié Flaubert) que cette oeuvre inachevé soit l'une des plus accomplies de l'esthétique Flaubertienne. Flaubert parvient à déverser sa haine contre ses...
Par
le 7 sept. 2011
5 j'aime
Du même critique
Laborieusement arrivé à un peu plus de la moitié de ce livre tant attendu, je cale. J'ai vaguement parcouru les quelques centaines de pages supplémentaires par acquis de conscience mais sans aucun...
Par
le 11 mai 2019
8 j'aime
5
Journaliste et écrivain, William Finnegan a également fait ses preuves comme surfeur. C'est d'ailleurs en tant que tel qu'il oriente ses mémoires. Le surf n'a jamais réellement fait partie de mes...
Par
le 14 avr. 2017
6 j'aime
Il ne lui faut pas moins de 750 pages bien tassées (et environ un million de parenthèses (l'auteur ne perd pas ses bonnes habitudes (et c'est (presque) devenu sa marque de fabrique))), pour réaliser...
Par
le 18 août 2021
5 j'aime
1
