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Keisha Ceylon est une arnaqueuse. Prétextant des dons de voyance, elle contacte des familles dont un proche a disparu et se propose de le retrouver, moyennant finances. Wendell Garfield sera sa prochaine cible. Ce mari éploré n’a plus de nouvelles de sa femme, volatilisée en plein après-midi à la sortie d’un supermarché. Une semaine plus tard, la police n’a aucune piste, la presse s’est emparée de l’affaire et Keisha s’apprête à sonner chez sa future victime, persuadée de l’embobiner comme elle sait si bien le faire. Problème, la voyante va pour une fois voir clair. Très clair. Trop clair…


C’était mal barré avec cette couverture digne des thrillers flippants que ma petite nature exècre. Heureusement, cet artifice commercial censé attirer l’œil du lecteur en mal de sensations fortes ne correspond pas du tout au contenu de l’ouvrage. Car « Celle qui en savait trop » est un avant tout un roman à l’humour plutôt noir sans véritable suspens, porté par une galerie de personnages inoubliables. Des personnages prêts à tout pour arriver à leurs fins, plus retords les uns que les autres. J’adore quand il n’y a personne à sauver, quand chacun tire la couverture à lui, manigance, joue d’alliances de circonstance et se croit (à tort) plus malin que le voisin.


C’est cruel et tragique, cocasse aussi. Le tout porté par une narration bien ficelée, une écriture nerveuse et des dialogues au cordeau. Suffisant pour m’offrir un bon moment de lecture.

jerome60
7
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le 23 juil. 2016

Critique lue 178 fois

jerome60

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