Central Park: la description détaillée mètre par mètre de New York
Je n'avais lu qu'un ou deux Musso jusqu'à présent et j'en avais gardé plutôt un bon souvenir. Sans être les bouquins du siècles, c'était une lecture plutôt agréable et sans prise de tête...
Mais là, quelle déception! Non seulement, cette lecture n'avait rien d'agréable, mais passé les deux premières pages, on a juste envie de passer l'héroïne au napalm. Alors oui, on sait, c'est une fliquette sombre et torturée par un passé atroce (absolument pas déjà vu dans "l'appel de l'Ange"...) mais le cliché est tellement poussé que l’héroïne loin d'être attachante est juste insupportable.
Oh et puis ce besoin de décrire mètre par mètre où ils vont, ce qu'ils font, quand ils dorment, quand ils se réveillent, quand ils se douchent, ce qu'ils mangent... la description du contenu de leurs sandwichs je crois que c'était le pompon !
Une bonne petite description j'adore, quand elle bien écrit, qu'elle me transporte quelque part, qu'elle me fait ressentir quelque chose ok.
Mais là, je vois pas l'intérêt, c'est juste insupportable, ça alourdit complètement le rythme de l'histoire. On a un peu l'impression que Musso cherche à faire du remplissage pour atteindre un certain nombre de pages.
Ou je ne sais pas, peut-être qu'il a parcouru tout New York pour déterminer le trajet de ses deux héros et qu'il a voulu nous en faire partager chaque centimètres. Sauf que c'est complètement inutile et que loin de nous plonger dans l'ambiance de la ville (comme je suppose qu'il a pu vouloir le faire) ça rend la lecture du livre très laborieuse.
Bref, je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture et je ne l'ai teminé que pour m'assurer que Musso pour moi c'était fini.
Une lecture pas prise de tête ok, mais il existe des centaines d'autres livres et des centaines d'autres auteurs bien meilleurs qui peuvent très bien remplir cette fonction sans m'irriter et me faire perdre mon temps.
Bref en conclusion sortir un bouquin par an c'est bien, mais encore faut il avoir suffisamment de créativité pour lui donner assez de substance pour en faire quelque chose.
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