Je pense qu'il est important à préciser ceci: je n'avais aucune idée de ce qu'était "Children of Blood and Bone" avant de le lire. Je n'avais donc pas connaissance des florilèges de critiques favorables de ce livre avant de l'avoir terminé.
J'ai donc commencé à lire l'oeuvre de Tomi Adeyemi sans aucune attente, si ce n'est que de faire passer l'ennui de ce confinement.
L'histoire se déroule dans un royaume d'Afrique nommé Orïsha où la magie a disparu onze ans auparavant. Une disparition de la magie qui a entraîné le Raid: génocide des dîviners , ceux qui avaient la capacité de contrôler la magie. Sous l'ordre de la monarchie, seul les enfants, qui n'avaient pu avoir accès à leur pouvoir, ont pu survivre au massacre.
Malheureusement, les descendants des dîviners, reconnaissables à leur chevelure blanche, en mémoire à Sky Mother, sont marginalisés et considérés comme du simple bétail par la monarchie et la haute noblesse. Incapable de se défendre, ils sont alors torturés, forcés à l'esclavage.
C'est dans cette atmosphère que commence l'histoire de "Children of Blood and Bone". On suit alors l'histoire de Zélie, une fille de dîviner, traumatisée par la mort de sa mère, ainsi que de Amari et de son frère, Inan, princesse et prince d'Orïsha. La rencontre d'Amari avec Zélie, lors de sa fuite du palais, va mener nos deux héroïnes dans une quête pour réinstaurer la magie des dieux à dans le royaume.
Le plot est très simple et les facilités du scénario sont justifiés par "la volonté des dieux". Bon soit, les dieux sont présents dans ce monde fantastique et ont leurs importances: on peut donc comprendre et passer outre les facilités du scénario. L'histoire, au début, transpire les romans fantastiques pour adolescents où une jeune fille peu sûre d'elle finit par être "l'élue" et par vaincre l'ennemi. La romance fulgurante entre les personnages est assez risible mais soit: le livre sera moyen, point.
L'oeuvre se centre sur les deux personnages féminins de l'oeuvre: Zélie et Amari. Même si le personnage de Zélie est tout bonnement cliché à souhait, le développement d'Amari est, quant à lui, plutôt bien entreprit. On passe d'une petite princesse fragile et peu sûre d'elle à une femme prête à se battre pour la paix de son royaume.
Le personnage du prince Inan aurait pu être intéressant: désespéré d'obtenir l'attention de son père, le roi Saran, il est déchiré entre son devoir et ses sentiments . Dans sa quête d'abattre et de mettre hors d'état de nuire Zélie, les rares pages qui lui seront consacrés nous permettrons de vivre le combat d'Inan contre lui-même. Seulement voilà, la romance entre lui et Zélie est tout simplement barbante et prévisible: la fin du roman est donc un plaisir afin de mettre fin à cette histoire naïve et clichée.
Cependant ce premier tome de Tomi Adeyemi possède aussi des idées et ébauches un peu prometteuses: la dangerosité de la magie est questionnée tout au long de l'oeuvre. La violence est très présente et la mort est imprévisible. Les personnages féminins ne reposent pas sur l'aide des personnages masculins et ça, ça fait plaisir.


J'ai vu qu'il y avait un second tome "Children of Virtues and Vengeance" qui permettrait d'approfondir les dangers du retour de la magie dans Orïsha. Malheureusement, l'oeuvre ne m'a pas transcendé et je ne pense pas acquérir le second tome. .


J'ai commencé le livre en soupirant, pensant que j'avais affaire à un roman fantastique bateau. Je me réjouis finalement d'avoir pu lire ce livre, moyen certes, mais agréable et prenant. Toutefois, je pense que la note positive n'est dû qu'au fait que je n'avais aucune attente et donc, que je n'ai pu être déçue, simplement surprise.

NastiaCantais
6
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le 6 mai 2020

Critique lue 194 fois

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