Albert Ayler ... si sa présence a sauvé la station Mir, elle n'aura hélas pas sauvé ce roman de la médiocrité.
Comme souvent avec Dantec, on sent que l'auteur entrevoit quelque chose de très bon mais qu'il est plombé par son manque de style et ses goûts de poseurs. Ainsi, si intégrer Ayler dans un roman était une idée pétillante et insolite, on se rend vite compte que cette présence n'a ni profondeur, ni raison réelle, si ce n'est d'épater la galerie en s'acoquinant avec une figure atypique du free jazz.
En refermant le livre, on reste absolument sur sa faim. L'intrigue était pas mal, les personnages attachants et .... rien au final. Si ce n'est le fantôme d'un auteur qui aurait dû retravailler son manuscrit.