Junky version remasterisée
Rien ne ressemble plus à l'histoire d'un héroïnomane que celle d'un autre héroïnomane. L'histoire " vraie " de l'Anglais Tony O'Neill se confond étrangement avec celle, tout aussi " vraie ", de l'Américain Burroughs et celles complètement fantasmées des Écossais de Trainspotting. Galères de thunes, faune de marginaux et de délinquants, désintox qui foire, " Dernière descente " est complètement balisée pour le lecteur qui a déjà eu affaire avec le témoignage de drogué. La prose du sieur O'Neill ne le sauve pas avec son ton punk vu et revu.
Fuyez, il n'y a rien à y prendre. Mais ce n'est pas un " mauvais " bouquin pour autant. Il peine juste à se démarquer de ses ancêtres.
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