Philippe Sollers arrive à recréer une ambiance, tout en décrivant l'essentiel et en nous épargnant les poncifs faciles, qu'il vient même à dénoncer. Il se permet des coups de coeur qui le rendent humains, comme pour Cécilia Bartoli, qui a une personnalité bien agréable.
J'ai bien apprécié ses descriptions de Santa Maria della Salute et de l'Académie ; je m'y suis revu.
Ma seule réserve tient à ce que j'ai un peu plus de mal avec la musique baroque. Il fait un éloge dithyrambique de Monteverdi.
La division en articles par ordre alphabétique est agréable à lire. Ce type de lecture en kit est justement pratique pour les voyages.