Walden a douze ans, sept mois et quatre jours quand son père le laisse seul dans les bois, avec quelques boîtes de conserve, un pigeon, et les oeuvres de Thoreau. Le jeune garçon doit son prénom à l'auteur de "Walden, ou la vie dans les bois" qu'il a écrit alors qu'il était lui aussi terré dans les forêts de Maine.
Rester seul en pleine nature, devoir se débrouiller et affronter ses peurs : voici le rite de passage que le père de Walden, Jack, trouve nécessaire à la construction d'un Homme.
Au début, on ne comprend pas trop. J'ai détesté Jack pour oser faire une chose pareille à son fils. On comprend un peu plus tard ce qu'il a en tête.
C'est un bon roman, rangé au rayon jeunesse mais qui plaira sans doute aux adultes. Il n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes d'ailleurs, car l'ambiance est parfois assez oppressante.
Lorris Murail n'est autre que le frère de Marie-Aude et Elvire Murail. Une sacrée famille !