Du côté de chez Swann par Jean-baptiste Chaudron
Il y a une question que je me suis toujours posé, et surtout en littérature, comment est il possible de faire de si bon livre avec une intrigue si décousue et totalement vide. Ce livre y a répondu il suffit d'être un maître d'offrir à chaque partie, chaque phrase (ceci dit chez Proust une phrase et une partie c'est sensiblement la même chose) une force et en constituer un tout ou chaque partie résonneras à l’intérieur offrant ainsi une oeuvre plus puissante encore.
En effet on est en droit de se demander, comment un livre qui traite de trois chose différente qui sont, les séjours à la campagne d'un enfant, l'amour d'un homme et l'amour de l'enfant (qui sont reliée entre elles mais n'influe pas réellement les unes sur les autres) ,et en ayant des parties si pauvre en intrigue que ça, peut il être intéressant? Et de plus la construction phrastique peu se révéler parfois farouche au lecteur. Alors pourquoi ce livre est bon, c'est parce que Proust décrit des sentiments, la relation entre mère et fils, l'évolution d'un amour et ses différentes phases et la découverte de l'amour et dedans ces morceaux d'autre sentiment plus infime, et il le fait sacrément bien à tel point que l'on se rend compte que ces sentiments sont universels parce que pour savoir exactement de quoi parle Proust il faut avoir ressenti les mêmes émotions que lui.
Proust sait mettre des mots sur des émotions et qui les retranscrivent merveilleusement bien et c'est ça qui rend son œuvre géniale, en plus qu'est ce qu'il écrit bien on à l'impression de lire un long poème.
Enfin bref, si un jours quelqu'un vous dit "Mais c'est nul l'art on se fait chier, le mieux c'est un bon film de chuck norris il met les pieds où il veut et le plus souvent dans la gueule" vous lui ferez lire se livre et si il aime pas, eh bien débrouillez vous pour qu'il glisse pendant une séance d'escalade.