Il faut lire Dune. Pour son style, Herbert parvenant à faire vivre un personnage, exprimer ses émotions profondes et nous faire partager son état d'esprit en quelques mots. Pour sa construction, faite d'une succession de scènes théâtrales qui construisent les actes d'une pièce qui renvoie aux grandes tragédies. Pour sa poésie et sa nostalgie, qui enveloppent le roman d'une couche douce-amère sans jamais le faire sombrer dans la noirceur.
Il faut lire Dune. Pour ses familles qui se déchirent, pour ses personnages aux convictions inébranlables et aux caractères tranchés. Pour ses furieuses intrigues potentielles et ses dénouements tranquilles. Pour son approche du mysticisme et ses révélations progressives.
Il faut lire Dune. Pour Arrakis.