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"Sur Bankgreen, tout à une raison"...
La planète mauve et noire poursuit sa route, Arfans et Digtères se sont mutuellement exterminés dans une guerre qui a pris fin, et à laquelle seuls leurs anciens esclaves, les Shores ont survécu. Mordred, le dernier varanier n'existe plus: lui qui était pourtant réputé immortel a trouvé sa fin. Tandis que les Shores commencent à appréhender cette liberté nouvelle qui leur est offerte, des êtres de cendre, aux allures d'arbre surgissent. Guidés par la seule haine et ayant soif de sang et de vengeance, ils constituent une menace sourde, déterminée et revenant d'outre tombe. Et si cette majestueuse armure vide, abandonnée dans un coin reprenait vie, elle aussi... Les derniers seront les premiers...

Qu'il est bon de retrouver un Di Rollo, qu'il est bon de retrouver Bankgreen ! J'avais promis après la lecture du premier tome que je retournerai sur la mauve et noire, j'ai pris un peu de retard, mais cette lecture fut un véritable plaisir, comme attendu. Thierry Di Rollo clos son diptyque avec cet opus, ce qui est aussi agréable que remarquable. Bankgreen n'est pas une série fleuve sans fin, l'oeuvre est précise et concise. Concise, mais particulièrement dense.

Ce deuxième tome clos donc le diptyque, nous replonge dans Bankgreen, la planète indifférente où tout n'est que résignation. Les personnages se succèdent à un rythme effréné dans ce volume. Ils sont manipulés pour la plupart par des éléments qu'ils n'appréhendent pas (ou mal), et cette succession de protagonistes enfonce le fait que les individus ne comptent guère sur Bankgreen. La Violence (morale et physique) est de retour. Vengeance semble être un maitre mot, le tout est malsain, mais pas dénué de beauté, comme souvent avec l'auteur.

Si le premier tome a permis d'exposer le contexte et suscitait un véritable émerveillement, ce deuxième volume permet d'explorer la problématique relative à la condition humaine plus en profondeur, de recoller les morceaux et finir d'explorer ce qui a été laissé en suspend à la fin du premier roman. La structure beaucoup plus linéaire y contribue grandement.

Je regrette un peu cette absence de féérie malsaine qui m'avait enchanté au cours du premier tome. Pour autant ce roman est une véritable réussite et il confirme le talent de l'auteur à écrire de la fantasy. Une interview accordée à Elbakin nous apprend que l'auteur souhaite garder un pieds dans le domaine. Et bien une fois encore, je l'y attendrai, une fois encore, de pieds ferme !
matteo
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le 26 nov. 2014

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