Extension du domaine de la lutte par Pascoul Relléguic

Mon premier Houellebecq, j'arrive donc bien après la bataille. Le style littéraire est accessible, sorti des tirades volontairement intello-boursouflées des fables animalières que le personnage principal aime à écrire, et il permet de rendre accessible cette ode au dégoût de soi projeté en haine du monde et de l'humanité : Houellebecq semble prendre plaisir à souiller de sa hargne toutes les valeurs existantes, dans un processus dépressif hostile et auto-destructeur, mentalisé de manière très distanciée et que rien ne pourra arrêter (et surtout pas la psychiatrie). J'ai régulièrement souri face à la noirceur jusqu’au-boutiste de ces sentences cyniques et lapidaires mais aussi pu être être dérangé lorsque émerge le pathétisme vire à la pulsion homicidaire par procuration.


Bon, je ne sais pas si je vais creuser plus en avant l’œuvre de l'auteur dont je crains qu'il ne se répète un peu (en plus de virer dans la provoc réac si j'ai bien compris). Par contre, je serais plus intrigué par l'adaptation cinématographique.

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le 26 sept. 2018

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