Une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film au livre!Il faut dire que Fincher avait mit une claque à toute une génération avec son adaptation du livre de Chuck Palahniuk portée par le duo Pitt-Norton.Bref étant un grand fan de trucs un peu barrés niveau psychologique, j'ai pensé approfondir l’expérience Fight club avec le bouquin, mais le film est resté ancré en moi tellement profondément que je n'ai pas réussi à m'en défaire, et je crois donc que mon appréciation s'en est retrouvée diminuée.On retrouve quand même les ingrédients qui font de cette œuvre une métaphore anarchique de notre existence dans un monde où les repères s'effacent.
Donc à lire que si vous n'avez pas vu le film.
"On achète des meubles.On se dit : ce sera le dernier canapé dont j'aurai besoin de toute mon existence.On achète le canapé, et pendant quelques années on se satisfait du fait que, quoi qui puisse arriver, au moins on a réglé le problème du canapé.Et ensuite le bon service de table.Ensuite le lit parfait. Les rideaux. Le tapis.
Ensuite, on se trouve pris au piège de son adorable nid d'amour, et les choses qu'on possédait, ce sont elles qui vous possèdent maintenant."