Fiche technique

Auteurs :

Scott Fitzgerald, Scottie Fitzgerald Smith
Date de publication (pays d'origine) :

Traducteur :

Romain Sardou
Parution France : août 2008

Éditeur :

Bernard Pascuito
ISBN : 9782350850337

Résumé : Tous ceux qui ont pu, dans les années 70, lire les lettres de Scott Fitzgerald à sa fille Scottie, ont été fascinés par leur beauté, leur violence parfois, et aussi toute la tendresse qui s'en dégage. Personnellement, certaines de ces lettres sont restées gravées dans ma mémoire, j'en connais des passages par coeur et j'ai longtemps regretté, en tant que lecteur, de ne pas pouvoir lire, aussi, les lettres de Scottie. J'étais persuadé qu'elles devaient forcément exister car je n'imaginais pas Fitzgerald, aussi extravagant qu'il fût, écrire régulièrement des lettres à quelqu'un qui ne lui répondait jamais.Après quatre ans de recherches, nous avons pu mettre la main sur une trentaine de lettres de Scottie, toutes inédites, et pour cause : elles n'ont jamais été publiées aux Etats-Unis, l'éditeur de Fitzgerald ne les connaissant pas. C'est en cherchant, à ma demande faite par l'intermédiaire de l'agent de la famille Fitzgerald, que les ayant droits ont déniché ces lettres à l'Université de Princeton.Dans le même temps, une vingtaine de lettres inédites de Scott Fitzgerald à sa fille étaient retrouvées.Toutes, celles du père comme celles de la fille, se situent entre 1936 et 1940, année de la mort de l'écrivain. En 1936, Scottie avait quinze ans, Scott avait quarante ans. Elle était interne dans un collège, il était écrivain de studio, desséché, privé de toute imagination, alcoolique, puni et brûlé par la vie. Zelda était internée dans un hôpital psychiatrique.L'AUTEUR :De l'auteur de «Tendre et la nuit», «Gatsby le magnifique» et d'autres merveilles de romans et de nouvelles, il faut retenir aussi ces lettres qui montrent un homme qui a tout détruit de sa grâce et de son talent, composer sur sa fin un personnage de père émouvant, parfois irritant à force d'être sévère, attentif toujours à tirer parti de sa propre déchéance pour éviter que sa fille ne s'enlise dans les mêmes marécages. C'est dit avec dureté parfois, mais l'on sent toujours une tendresse et un amour infin