Premier tome sur les instigateurs de l'industriel autres que TG
Eric Duboys est un fan, ça c'est très clair ! Il nous fait partager sa passion avec le plus grand professionnalisme depuis 2009 avec la première sortie aux Editions Camion Blanc "Industrial Music for Industrial People" livre complétement dédié à TG et à ses side-projects.
Ici, ça parle de SPK, Whitehouse, Einstürzende Neubauten, Laibach, Cabaret Voltaire, Boyd Rice, Test Dept... et un deuxième volet sort en mars/avril pour compléter la liste.
Autant le dire tt de suite je n'ai pas tout lu. Non, car le livre étant agencé par chapitres n'ayant aucun lien les uns entre les autres, on peut commencer par l'artiste de fin ou celui du milieu selon nos affinités.
J'ai donc commencé le livre en entamant le chapitre du corrosif Boyd Rice (ce personnage "prankster" tout à fait singulier de l'univers industriel a attiré mon attention très tôt, déjà par la musique qu'il crée, puis par son aptitude évidente à agacer, à passer pour "personna non grata" et enfin à faire jaser les plus conformistes), puis Laibach, Whitehouse et en ce moment je lis le chapitre SPK/Lustmord...
Et les informations sont denses ! Duboys est un micro-chirurgien avec une grande objectivité, chaque groupe est traité avec minutie, chaque album est analysé puis critiqué, les philosophies de chacun sont expliquées...
Et ce n'est pas chiant ! La où Lords Of Chaos devenait abrutissant par ses multiples avis de professionnels, IMV1 est plus léger, bien écrit, mais plus simple à aborder, on se reprend souvent à relire de vieux paragraphes pour retrouver le disque qui y était décrit, les mots qu'utilisent Duboys sont parlant, ils donnent envie et nombreux sont les disques que j'ai écoutés après lecture.
Je ne trouve aucun point négatif à ce livre personnellement, étant donné la distance qui se fait entre l'auteur et les sujets traités, c'est très objectif. Et même si par moments on sent que l'engouement prend le pas sur cette objectivité ce n'en est que plus jouissif.
Car rappelons le il est difficile de faire preuve d'objectivité quand on parle d'un sujet qui nous passionne et à trop faire preuve d'objectivité sur certains sujets on tombe dans l'effet inverse c'est à dire la justification, ce qui n'est pas du tout le but de ce livre.