Inferno par Deidre

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Commençons par le positif: en effet, Dan Brown connait la recette d'un page-turner: une écriture basique (je ne dis pas ça péjorativement, disons "qui va à l'essentiel"), des chapitres courts et rythmés qui se terminent presque tous par un cliffhanger, de l'action, des fausses pistes, des retournements de situation, bref, en un mot: du di-ver-ti-sse-ment!!! De ce côté là, le contrat est rempli: ça va à 100 à l'heure, et ça nous embarque. Bon, il faut reconnaitre qu'on est parfois à la limite de la crédibilité, mais Dan Brown applique une recette qu'il connait bien et qu'il maîtrise parfaitement.

Pour le négatif: essentiellement que ce bouquin, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà lu. C'est le Da Vinci Code! Tu gardes Langdon, tu remplaces Sophie Neveu par Sienna Brooks, Da Vinci par Dante, Paris par Florence et hop! Abracadabra! Il y a beaucoup trop de similitudes dans la construction, on retrouve les même ficelles.
Sauf que moi, j'aime plus Da Vinci que Dante, et en bonne chauvine, je préfère les histoires qui se déroulent à Paris qu'à Florence... Du coup j'ai été un peu déçue.

Dommage car les théories biologiques/démographiques abordées sont fichtrement intéressantes et auraient mérité qu'on s'y attarde plus.

Alors, oui, d'après une amie passionnée par l'œuvre de Dante, il y a beaucoup d'approximations, bla bla bla...
Franchement, c'est un faux procès. Je ne pense pas que Dan Brown ait voulu écrire un essai sur le travail de Dante! On lit ce genre de lire pour se divertir, pas spécialement pour se cultiver! Et je ne vois rien de mal à cela.

Pour conclure, je dirais que Inferno rempli son rôle: facile à lire, prenant, vite lu (et vite oublié...), mais manque malheureusement d'originalité!