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Iphigénies.
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Était-ce la peine de revenir à vos racines, Jean ?
Avec Iphigénie, Racine revient à ses premières inspirations mythologique Greco-latines qu'il avait abandonné sept ans auparavant pour s'essayer à la comédie avec Les Plaideurs et pour flâner dans l'histoire avec Britannicus, Bérénice, Bajazet, Mithridate. Un retour donc, qui excitait vivement mon intérêt et qui était très largement surévalué. Iphigénie est plat, attendue et facile. Le dénouement était prévisible et la prose bien que toujours parfaitement écrite n'avait pour cette fois rien d'extraordinaire. Contrairement à mon habitude, aucune des phrases de Racine n'a retenue mon intention. Je conçois que Mr Racine n'avait plus rien à prouver en tant que grand maître du classicisme mais tout de même un petit effort, que diable !
Heureusement, Racine nous a régalé avec l'excellent Phèdre trois années plus tard.
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Créée
le 19 août 2017
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