SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Imaginons, Paris, janvier 1978, à 8h 18 du matin, train de nuit en direct d'Amsterdam, où la fumée, mais pas que de cigarettes, inhibe le cerveau, où le paquet de Camel est à 3 francs, où on fume dans le RER, etc. Ce Paris là d'Isabelle, l'après-midi, Douglas Kennedy nous en offre des images dans le 5ème arrondissement, et retrouver le restaurant au steak-frites, crème caramel, et verre de vin rouge, traîner dans le bistrot de la rue Champollion et écluser de l'alcool jusqu'à la fin de la nui dans le Sunside Jazz Club.
Isabelle, l'après-midi raconte l'histoire d'une nouvelle Madame Bovary, tellement française, qui s'essaye à un adultère de confort avec son jeune américain, sans jamais envisager de se séparer de son mari, Charles, beaucoup plus âgé mais riche et influent. On pense un peu à "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda , ou à "L'amour l'après-midi" d'Eric Rohmer
Si c'était une passade, avant que le jeune étudiant rejoigne Harvard et ses études de droit, sûr qu'on pouvait s'attendre, dès l'ouverture des frontières, à des circuits de touristes dans Paris pour célébrer cet amour à la française que nos amis américains imaginent toujours avec tellement de romantisme teintée de sexualité et liberté qui la fascine.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/14/isabelle-lapres-midi-douglas-kennedy/

matatoune
7
Écrit par

Créée

le 14 août 2020

Critique lue 237 fois

matatoune

Écrit par

Critique lue 237 fois

1

D'autres avis sur Isabelle, l’après-midi

Isabelle, l’après-midi

Isabelle, l’après-midi

le 9 déc. 2022

Litterature tracto-pelle

J'ai été fortement déçu par « Isabelle, l'après-midi ». L'histoire de cette relation cachée entre une bourgeoise d'age mur se voulant libérée mais évoluant en réalité dans un milieu ultra...

Isabelle, l’après-midi

Isabelle, l’après-midi

le 28 juin 2022

French garçonnière

Dans Isabelle, l'après-midi, Douglas Kennedy utilise la même recette que pour sa précédente trilogie "La symphonie du hasard", celle de la chronique au long cours. Cette fois-ci, il choisit de suivre...

Isabelle, l’après-midi

Isabelle, l’après-midi

le 14 août 2020

Une romance particulière

Imaginons, Paris, janvier 1978, à 8h 18 du matin, train de nuit en direct d'Amsterdam, où la fumée, mais pas que de cigarettes, inhibe le cerveau, où le paquet de Camel est à 3 francs, où on fume...

Du même critique

La Carte postale

La Carte postale

le 18 août 2021

A recommander, vraiment, pour cette rentrée littéraire 2021

La carte postale, nouveau roman d’Anne Berest, a bouleversé mon été (et je l’espère, bouleversera la rentrée littéraire !) tant sa narration m’a happée dans le récit dramatique d’une famille. Autour...

Hoka Hey!

Hoka Hey!

le 16 déc. 2022

Critique de Hoka Hey! par matatoune

Romain Maufront, alias Neyef, publie une superbe BD, Hoka Hey, autant par son thème, un récit d’initiation, que par la qualité de l’illustration et de la colorisation.Seul aux commandes de Hoka Hey,...

Le Grand Monde

Le Grand Monde

le 4 févr. 2022

Saga addictive

Le feuilleton captivant de cette rentrée littéraire est présenté par Pierre Lemaitre avec Le grand monde mêlant fresque sociale, historique et politique lors de l’après seconde guerre mondiale. Les...