Low fidelity

A force d'enchainer les Hornby, je commençais à trouver son style un peu redondant et lassant.
Heureusement que son dernier effort est vraiment au dessus des quelques précédents, ça fait du bien.

Bien que le style ne soit pas foncièrement différent, le point de vue et les personnages changent suffisamment pour que ça soit surprenant.
Bien que le personnage du mec rappelle Rob dans High Fidelity, c'est la femme qui est au centre du récit, et il s'avère que Hornby saisit très bien le personnage et décrit parfaitement tout ce qu'elle peut traverser.
Pareil pour Tucker Crowe, dont le traitement m'a d'abord surpris, jusqu'à ce que l'auteur en fasse un vrai point fort jusqu'à la fin.

Comme toujours, il y a un petit coup de mou aux 3/4 du livre, mais pour le coup, la fin est vraiment bien sentie, surement la meilleure qu'il ait faite.

C'est toujours très pop, très mélancolique, très drôle, et on en ressort toujours touché.

Pas le meilleur Hornby, mais pas loin.