Kô arpente chaque jour la plage en quête d’un signe qui pourrait lui confirmer que son père est vivant. Pêcheur en mer, ce dernier a disparu sans laisser de traces alors qu’il était parti sur son bateau. Si sa mère et sa jeune sœur semblent avoir acceptées la réalité, Kô ne veut pas perdre l’espoir. Lorsqu’une aile d’avion est rejetée par l’océan, un troublant parallèle se met en place entre l’histoire de cette famille indienne et celle des familles des victimes : une quête de vérité, un besoin de comprendre pour enfin accepter l’inacceptable et commencer le douloureux travail de deuil qui ramènera ceux qui restent dans la réalité et dans le monde des vivants.


Joëlle Ecormier signe un texte sensible et poétique dont les émotions tangibles nous font ressentir toute la douleur de la perte et la sensibilité à fleur de peau de cet adolescent qui semble perdu entre le monde des morts et celui des vivants. A tout moment, la corde semble prête à craquer mais toujours elle résiste et tend à voir l’impossible signe d’un espoir ténu qui conduit toujours un peu plus vers l’acceptation. Le récit est fort, bouleversant. Il touche par son sujet mais aussi par ses personnages aussi émouvants que réels et nous entraîne à la suite de son jeune héros dans une quête de vérité et de liberté.


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le 13 nov. 2021

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