dieu que c'est long ! j'affectionne particulièrement son premier roman, Le Soleil se lève aussi, que j'ai trouvé, malgré, grâce ?, à un style austère et vif comme la frappe d'un boxeur, bourré d'une poésie pleine de nostalgie. le talent narratif de l'auteur y est évident, et la lecture, lorsque le style sert l'histoire, fluide et magique. je fus déçu à la lecture de Paris est une fête, lequel est moins un roman qu'un carnet intime accueillant les souvenirs de jeunesse d'un homme sur le déclin (et pour cause, il mourut avant de l'avoir fini !). il y manquait cette force brute, et pourtant gracieuse propre à Mohamed Ali "vole comme un papillon, pique comme une abeille, et cogne mon gars, cogne", que je sentais dans Le Soleil; ici la force est brute, mais nulle trace de grâce. les dialogues sont pour la plupart mièvres, voir franchement grotesques. la partie romantique de l'histoire est à mon sens la moins intéressante, parce qu'on tombe dans l'anecdote, le superficiel de toutes relations amoureuses: les baisers, les promenades, bref, le moins important dans un roman. la partie sur la guerre est plus aboutie, mais cette histoire traîne trop en longueur pour qu'on ne s'y endorme pas dessus avant même d'avoir atteint la moitié du livre. décevant.
MC_Sauteuse
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le 15 janv. 2015

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MC_Sauteuse

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