L'Écume des jours
7.5
L'Écume des jours

livre de Boris Vian (1947)

Il y a Sartre ( Jean Sol Parthe) il y a Salinger par l'utilisation d'un attrape-Coeur dans les scènes d'action et surtout un appartement magique avec un piano a cocktail
Vian sort des sentiers battus et fait un carton
Avec sa " tête de grand cheval malade" il compose un sonnet puissant ode à l'amour et surtout à l'arme de destruction massive qu'il représente:on tue par amour on se sacrifie a l'usine par amour on badine puis on paie la note
Rien n'est réaliste pourtant tout sonne vrai ( le duo de tendres titis se désargente et va droit dans le mur)
Meilleur que J'irai Cracher dans un sens qui lui est totalement solidement encré dans la réalité d'une Amérique puritaine où" les bamboulas forniquent entre eux" ou c'est le drame.
Là il n'y a que de l'amour a l'eau de rose nappé de brume légère
On parle ressources pécuniaires par des artifices surréalistes mais le lecteur n'est pas dupe
L'amour ne se nourrit pas que d'eau fraîche c'est l'usine ou le massacre.
Et cette passion pour les écrits de ce Jean-Sol où

birulune
7
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le 1 févr. 2017

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