Et voila, la saga se termine. (Enfin, c’est ce qu’on raconte). Eragon assume pleinement son rôle de dragonnier et mène ses armées à la victoire. Cependant, bien qu’on se doutait du happy end traditionnel, ce tome m’a profondément déçue et pour plusieurs raisons.
Premièrement, j’avais été perplexe en refermant le tome 3, puisqu’on nous avait signalé qu’il s’agissait du dernier de la série. En apprenant, qu’un tome 4 allait sortir j’étais surprise et dois-je bien l’avouer impatiente. Peut-être que j’en attendais trop justement. Le quatrième tome d’Eragon traîne un peu en longueur, nous fait mariner avant d’atteindre le but ultime que nous attendons tous : la mort du tyran Galbatorix.
Deuxièmement, pour la romantique que je suis (je l’assume, je suis chamallow ^^), l’histoire entre Eragon et Arya m’a laissé un goût d’inachevé. J’espérais que voyant la saga se conclure les deux personnages se retrouvent enfin et décident de reconstruire l’Alageïsa ensemble.
Justement parlons-en de la fin. En lisant les deux derniers chapitres j’ai eu l’impression de me retrouver face à la fin du tome 3 du Seigneur des Anneaux. J’avoue sans problème que je suis une fan inconditionnelle de Tolkien mais là je trouve que les ressemblances sont frappantes. Eragon quitte sa terre natale et la terre qu’il a défendue pour se rendre dans une obscure contrée connu des dragonniers et des elfes seuls. Hmmmm. C’est Frodon qui quitte la Terre du Milieu avec les trois seigneurs elfes !
Pour résumer, j’ai été très déçue de ce tome d’achèvement de la saga. Si les deux premiers tomes étaient très réussis, les deux derniers, selon moi, ne sont pas à la hauteur. Va-t’il tenter un cinquième opus centré sur l’un des personnages ? A voir pour la suite…