De premier abord, l'écriture est sympathique, tout en finesse et fluidité, grande précision.
Du coup, on se laisse prendre puis pire, on ne lâche plus le livre.
Dommage que ça s’essouffle sur la fin, le syndrome du "plus d'idée et faut que je termine", car on en aurait bien relu bien 300 pages de plus.
La conclusion est magnifique.
Ça, c'était la forme.


Sur le fond, l'histoire est forte et évidemment d'actualité, des questions de fond plein les tiroirs, sous-jacentes : pourquoi courir, où allons nous dans cette frénésie, ou alors qu'est ce que le succès, où est le bonheur ? Que fuyons nous et pourquoi fuire constamment et de plus en plus vite ?
Le thème de la fuite définitive a mainte fois été évoqué. Ce qui est brillant et central ici, c'est la raison de la fuite.
Le personnage central, Walker, représente le modèle de la société qu'on nous impose et qui inspire la réussite. Pourquoi fuire, that it the question ?

barizana
8
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le 3 août 2017

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Benoit Besson

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