Dans ce livre, Bernard Lahire poursuit son programme de recherche entamé depuis déjà quelques dizaines d’années. En choisissant d’étudier les rêves, il s’attaque cette fois-ci à un objet d’étude surprenant, et qui semble risqué, mais qui lui permet justement de pousser encore plus loin sa tentative de faire une sociologie à l’échelle individuelle. Comme il le dit lui-même :



« L’interprétation sociologique des rêves est une manière assumée de faire tomber, encore et encore, tant la tâche paraît sans fin, les résistances rencontrées par les sciences sociales, et tout particulièrement par la sociologie, concernant leur prétention à dévoiler les logiques sociales, et ce qu’il faut bien appeler les déterminismes sociaux, à l’oeuvre dans l’expérience humaine la plus personnelle. » (p. 439)



Avec le rêve, on touche en effet à quelque chose qui est souvent considéré dans le sens commun comme faisant uniquement partie de l’intime, de l’individuel, du psychologique, voire du biologique, et qui n’aurait donc rien de social. Or, à travers sa théorie dispositionnaliste-contextualiste (sur laquelle je vais revenir), Lahire montre dans ce livre que le rêve peut, et même doit, être compris en lien avec des éléments sociaux.
Mais, avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut préciser que ce livre sera suivi d’un second qui viendra le compléter prochainement. Ce premier tome développe avant tout les aspects théoriques de sa recherche sociologique sur le rêve. Il ne présente pas du tout de matériel empirique recueilli par lui-même, bien que des exemples tirés de la littérature soient tout de même analysés. Ceci dit, il a bien entendu déjà commencé sa recherche empirique (depuis 1 an environ), en réalisant des entretiens approfondis avec des personnes à qui il a demandé de noter leurs rêves, ainsi que des éléments de leur vie quotidienne (sa méthode de recherche est présentée dans le livre, chapitre 13). Le cadre théorique qu’il développe n’est donc pas une abstraction pure, puisque qu’il s’appuie d’un côté sur une vaste revue de la littérature (il travaille sur cette idée de sociologie des rêves depuis 1997) en sciences sociales (sociologie, histoire, psychologie, psychanalyse, anthropologie) ainsi qu’en neurosciences, et de l’autre sur son propre matériel empirique, qui vient compléter celui, déjà extrêmement vaste, récolté par d’autres chercheurs au fil des siècles. Lahire ayant une vision très scientifique de la sociologie, il aurait bien sûr été impensable pour lui de séparer théorie et données, les deux allant nécessairement de pair et se co-construisant.


Dans ce livre Lahire se confronte beaucoup avec Freud, puisque c’est selon lui le dernier intellectuel a avoir proposé une réelle théorie explicative des rêves. Il ne l’attaque donc pas personnellement comme d’autres ont pu le faire dernièrement (et à juste titre parfois à mon avis), mais il évalue sa théorie des rêves dans une optique scientifique de cumul des connaissances (position épistémologique que Lahire défend par ailleurs dans ce livre). C’est-à-dire qu’il relit l’oeuvre du père de la psychanalyse à la lumière des savoirs que nous avons acquis depuis, afin de déterminer ce qui tient toujours debout et ce qu’il faut à présent écarter pour améliorer le modèle. Lahire a lu la littérature de manière extensive, en repartant d’avant Freud, jusqu’à aujourd’hui, et il en conclut que Freud n’a, à proprement parler, rien inventé avec sa théorie du rêve. Il affirme ainsi qu’ « aucun des points de sa réflexion n’est véritablement inédit » (p. 21). C’est pourquoi l’oeuvre de Freud n’est pas une rupture totale avec ce qui se disait avant lui sur le sujet. Cependant, il a joué un rôle important en ayant en son temps réalisé lui aussi ce travail de revue de la littérature, afin de se l’approprier et de proposer une théorie qui, elle, était originale par son articulation. Freud a en effet proposé « le premier grand modèle théorique synthétique et intégrateur de ce type » portant sur les rêves (p. 25).
Il serait trop long de présenter dans le détail la discussion avec Freud, d’autant plus qu’elle se construit au fil des chapitres sur beaucoup de points précis. Je vais donc plutôt citer in extenso un extrait du livre qui condense l’essentiel, et qui permet d’introduire certaines des idées de Lahire que je vais présenter :



« Si j’avais à résumer ma position par rapport au modèle freudien, je dirais que Freud a eu en tout premier lieu le mérite de prouver qu’avec le rêve on n’a pas affaire à une production aléatoire et désordonnée d’images, de sons et d’impressions mais bien à une production qui a sa logique et qu’il est raisonnable de vouloir interpréter. Il a eu aussi raison de relier les expériences diurnes du passé lointain, expériences diurnes du passé proche (événements la veille du rêve) et expériences nocturnes. Enfin, il a proposé une description en grande partie pertinente de certaines grandes propriétés formelles du "langage intérieur" du rêveur et des caractéristiques du travail du rêve (figuration-visualisation, symbolisation, métaphorisation, condensation, dramatisation-hyperbolisation-exagération).



Sur bien des points toutefois, l’analyse freudienne me semble contestable et demeure très insuffisante : sur l’idée centrale selon laquelle le rêve serait la réalisation d’un souhait ou d’un désir inassouvi ; sur la nature de l’inconscient ; sur les idées de refoulement, de censure et de contournement de la censure dans le rêve ; sur des réductionnismes explicatifs de type infantile, sexuel et événementiel ; sur des ambiguïtés et des ambivalences à propos de la nature (universelle ou personnelle) des symboles dans le rêve ; sur certaines acrobaties interprétatives qui desservent sa démarche ; sur un certain naturalisme ou biologisme et un manque de considération pour le caractère historique et sociale des mécanismes ou complexes qu’il mettait en évidence ; sur les nombreux flous et approximations méthodologiques ; sur la singularité des transferts et contre-transferts dans le cadre de la cure analytique ; sur l’idée selon laquelle le rêve aurait une fonction et serait le gardien du sommeil ; et quelque autres points qui seront abordés au fur et à mesure de ce livre. » (pp. 46-47)



On voit donc que la liste des critiques est longue (mais elles sont à chaque fois dûment argumentées), et qu’en conséquence une lecture intégrale de l’ouvrage sera inévitable pour ceux que cela intéresse. Je vais ici plutôt présenter la théorie lahirienne du rêve afin d’aller à l’essentiel, mais cela permettra aussi de faire comprendre en creux certaines des critiques susmentionnées envers les idées de Freud.


Lahire explique que jusqu’ici les sciences sociales en général, et la sociologie en particulier, ne se sont pas tellement intéressées au rêve. Et, lorsqu’elles l’on fait, c’est surtout de manière indirecte, en analysant les usages sociaux du rêve, qui sont réalisés à l’état éveillé. En analysant par exemple comment les rêves ont pu jouer un rôle dans certaines pratiques magiques. Dans ce livre le but est différent, puisqu’il s’agit bien de créer « une sciences des rêves en tant que science de la création onirique » (p. 381). C’est le rêve en lui-même qui est l’objet de recherche. Tout comme Freud avait cherché à l’expliquer à travers sa théorie psychanalytique, Lahire tente ici de le saisir à travers sa théorie dispositionnaliste-contextualiste de l’acteur. Cela fait là aussi longtemps qu’il travaille sur cette théorie, puisqu’il lui avait consacré un livre pour la présenter, L’homme pluriel, il y a 20 ans déjà (1998). Il l’a appliquée tout au long de sa carrière avec succès à plusieurs objets d’étude, et il montre dans ce livre en quoi elle permet aussi d’apporter des éléments de compréhension sur le rêve.
Comme son nom l’indique, cette théorie stipule que les actions des êtres humains doivent être comprises comme résultant à la fois de dispositions incorporées, et d’un contexte d’activation ou d’inhibition. Il le résume très brièvement de cette façon dans ce livre (p. 101) : « Dispositions < - > Contexte d’action => Pratiques ». Les dispositions, ou schèmes, sont le produit de la socialisation des individus, qui est un processus continu tout au long de la vie. Cette socialisation laisse des traces en nous sous forme de dispositions à sentir, agir, penser, etc. Celles-ci pouvant aussi bien résulter d’événements marquants, que d’un contexte général de vie, fait de récurrences et de répétitions, qui ne sont même pas forcément perçues consciemment, mais que le cerveau lui enregistre et utilise par la suite pour appréhender le monde. Ce concept de « disposition » amène Lahire à redéfinir l’inconscient (contre la définition freudienne) :



« le continent du non-conscient est composé de l’ensemble des expériences antérieures constitutives de l’individu, mais dont il ne peut en permanence garder le souvenir conscient. Non pas parce que ces expériences seraient nécessairement douloureuses, indicibles et donc "à refouler", mais parce que l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte ne peuvent "apprendre" à agir, voir, sentir, etc., d’une certaine façon tout en sachant précisément, clairement, ce qu’ils sont en train d’apprendre. Il y a, comme disait Bourdieu, "amnésie de la genèse". Nos expériences passées successives, depuis la naissance jusqu’au moment présent, sont constitutives de notre personnalité, de nos perceptions, appréciations, représentations et actions, sans que nous en soyons forcément conscients. L’individu ne tient pas ses expériences passées devant lui comme un "avoir" ou un "acquis" : elles sont une part constitutive de lui-même qui détermine en partie, sans qu’il en soit conscient, ses représentations ou ses actes. Dans toute relation, l’individu engage des éléments inconscients (il faudrait parler, de manière moins réifiante, d’éléments non conscients) de son passé qui se sont sédimentés sous la forme de manière de voir, de sentir et d’agir, bref de dispositions (ou de schèmes) de compétences générales ou spécifiques. » (pp. 204-205).



Cet inconscient est donc incorporé selon plusieurs modes tout au long de la vie, et cela se produit toujours dans un contexte spécifique. Ce sont donc aussi des contextes spécifiques qui vont activer (ou inhiber) les dispositions. C’est là le second point crucial pour comprendre le rêve. En effet, tout comme on ne va par exemple pas parler de la même manière lors d’une conversation entre amis dans une soirée que dans une réunion sur notre lieu de travail, on ne s’exprime pas de la même manière dans le sommeil que lorsque nous sommes éveillés. Le rêve se produit dans un contexte très particulier, puisqu’une fois endormis nous sommes seuls, isolés du monde social, extraits du flux des interactions quotidiennes, qui structure la façon dont on s’exprime afin que l’on puisse être compris des autres. En général on est allongé dans un lit, plongé le noir, dans un endroit où il y a peu de stimulus sensoriels externes, le corps ne bouge quasiment plus, notre cerveau n’est plus occupé par des tâches pratiques et immédiates, et il entre dans un état particulier (avec notamment une désactivation de parties du cortex préfrontal).
C’est un point crucial de l’analyse de Lahire, puisqu’une fois cela pris en compte, on réalise que le rêve est une forme d’expression de soi à soi. Chaque rêve est un récit que l’on produit soi-même, pour soi-même. Bien sûr, ce n’est pas vraiment le même « soi » qui le produit, puisque le soi nocturne fonctionne d’une autre manière que le soi diurne, mais c’est bien une partie de nous-mêmes qui s’exprime dans ces récits oniriques, et qui n’a qu’elle-même pour auditeur. La forme si étrange des rêves s’explique par ce contexte particulier (en plus des changements de fonctionnement du cerveau qui surviennent à l’état endormi). Puisque l’on s’adresse à soi-même et qu’il est impossible que l’on soit entendu ou interrompu par qui que ce soit, il n’y a aucune nécessité de mettre les formes, que ce soit pour être compris, ou par peur d’être jugé pour ce que l’on dit. Contrairement à Freud qui insistait sur le rôle de la censure pour expliquer toutes les bizarreries des rêves, Lahire souligne à quel point le rêve est dépourvu de retenue dans ce qu’il montre. Les exemples de rêves violents, sexuels, ou représentant bien des scènes pouvant être considérées comme immorales ne manquent pas. Le rêve étant la forme la plus privée d’expression, on est libre d’y exprimer tout ce que l’on souhaite, et de manière beaucoup plus libre que lorsque l’on doit être compris par quelqu’un d’autre. Puisque l’on s’adresse à soi-même, émetteur et récepteur partagent forcément les mêmes codes, les mêmes connaissances, les mêmes souvenirs, etc. Il n’y a donc pas besoin d’expliciter quoi que ce soit, puisque tout l’implicite qui peut parfois prêter à confusion lors d’une communication est ici immédiatement compris.
D’où certaines des propriétés des récits produits dans les rêves :



« En tant que communication de soi à soi, le rêve se caractérise par des analogies ou des associations par contiguïté qui sont propres au rêveur, par des discontinuités ou des coqs-à-l’âne apparents, par de nombreux implicites ou non-dits, par des raccourcis et, plus généralement, par un mode elliptique d’expression. » (p. 284)



« les propriétés psychologiques et formelles de l’activité onirique ont été maintes fois décrites, analysées et validées par des auteurs très différents. Parmi elles, on trouve l’absence de planification, de réflexivité et de contrôle de la narration que le sommeil entraîne et qui contribue à produire l’impression d’incohérence, le caractère implicite du langage privé, l’importance de la mise en image, de la symbolisation et d’un usage visuel de la métaphore, la présence de ce que Freud appelait la condensation, qui peut conduire à assembler des images de diverses provenances pour évoquer des situations, des lieux, des objets ou des personnes différents mais analogues sous un rapport ou sous un autre, ou encore la tendance à l’exagération émotionnelle ou à la dramatisation des situations » (p. 95)



Le contexte est donc la première chose qu’il faut analyser pour être en mesure de comprendre ce qu’il se passe dans les rêves. Mais il n’explique pas tout. Les dispositions, ainsi que les situations de vie récentes, interagissent et constituent le reste des facteurs explicatifs. En effet, ce que l’analyse des histoires oniriques révèle, c’est qu’on rêve en général de choses qui sont problématiques pour nous (le contenu des rêves est en effet constitué en très grande majorité de choses négatives), et qui sont liées à la fois à des choses vécues récemment, et à nos dispositions incorporées suite à des expériences passées. Des événements récents apparaissent fréquemment dans nos rêves, même si c’est de manière inattendue, on en a tous déjà fait l’expérience. Mais ce ne sont pas n’importe quels éléments qui reviennent en rêve. Ce que les entretiens avec les rêveurs révèlent lorsqu’on tente de relier leurs rêves avec leurs vies, c’est que seuls apparaissent en rêve des évènements, objets, personnes, etc., qui marquent la personne en raison de ce qu’il se passe, ou s’est passé, dans sa vie diurne. Nous vivons en général nos rêves comme étant réels et au présent, mais l’histoire que l’on vit peut tout à fait mélanger des événements étant survenus à des époques et dans des lieux totalement différents, sans que cela nous pose problème, parce que ce qui importe c’est qu’ils aient un rapport (même si ce n’est que analogique par exemple) avec le problème qui nous travaille. Comme le dit Lahire :



« Le rêve fabrique une histoire qui est un mélange des situations-expériences passées et de la situation-expérience présente. Et c’est ce mixte qui peut prendre la forme de figures hybrides condensées ou qui peut faire se côtoyer des personnes, des lieux, des objets qui n’ont aucune chance d’être en contact dans la vie réelle, donnant au rêve une apparence d’incohérence ou d’incongruité. » (p. 267)



Ce sont les dispositions des rêveurs qui permettent de comprendre que ces éléments hors rêve reviennent durant la nuit, parce que ce sont elles qui nous rendent sensibles à un événement de la journée ou à une personne rencontrée. C’est notre passé qui influence notre rapport au monde à travers les traces qu’il a laissées en nous. Dix personnes peuvent vivre la même situation de dix manière différentes, parce que précisément elles n’ont pas le même passé, et donc les mêmes dispositions.



« Dans le rêve, nous pensons donc seulement ce qu’il nous est possible de penser avec le passé incorporé qui est le nôtre, l’état de notre problématique existentielle, les événements récents de notre vie, et dans le cadre particulier du sommeil en tant que situation de retrait du flux des interactions sociales et mode de fonctionnement particulier de notre activité cérébrale. » (p. 376)



Les rêves peuvent donc être compris, à condition qu’on s’en donne les moyens. Il faut recueillir les rêves avec précision, puis en discuter avec les rêveurs, afin d’éclairer ces récits qui semblent incompréhensibles au premier abord pour un cerveau à l’état éveillé. Les figures de style que les rêves utilisent pour exprimer leurs récits compliquent la compréhension, mais ils peuvent être décodés une fois qu’on a saisi qu’elles résultent d’un contexte particulier, et qu’elles se nourrissent de la vie passée et présente du rêveur. Le rêve est d’autant plus compréhensible, qu’il n’est qu’une forme d’expression humaine parmi d’autres, qui s’étendent le long d’un continuum :



« Plutôt que d’étudier le rêve du point de vue d’une certaine forme de conscience éveillée, il faut l’accueillir comme une forme parmi d’autres de conscience humaine. En en faisant quelque chose d’étrange, on empêche de le penser comme une variation expressive. En réalité, tout ne tourne pas autour de la conscience réflexive et intentionnelle, qui n’est en rien le centre de la vie psychique. La conscience réflexive et intentionnelle n’est elle-même qu’une forme d’expression parmi d’autres de la conscience humaine. Il faut donc à la fois décentrer la conscience réflexive éveillée et replacer le rêve dans un continuum expressif. Non seulement la part des rêveries éveillées dans la vie quotidienne est grande, non seulement les moments d’affaiblissement du contrôle y sont nombreux, mais c’est tout le fonctionnement routinier de l’activité mentale sur le mode du pilotage automatique qui déborde en permanence la volonté de l’individu dans sa vie quotidienne. » (p. 363)



Réfléchir sur le rêve permet en retour de comprendre des choses sur le mode de fonctionnement de l’esprit à l’état éveillé, mais je ne vais pas rentrer dans ce développement qui prolongerait encore longtemps cette présentation déjà trop longue. Je me contenterai simplement de mentionner le fait que Lahire développe de nombreuses réflexions montrant que le rêve n’est pas en rupture avec le reste du fonctionnement du cerveau puisque, comme il l’est un peu expliqué dans la citation ci-dessus, nombre des mécanismes du rêve se retrouvent aussi durant la vie diurne. L’usage des analogies est un bon exemple de cela (le livre en parle souvent), puisque même si l’on ne s’en rend pas toujours compte, nous en faisons un usage fréquent dans nos modes d’expressions quotidiens. Le rêve éveillé étant sûrement l’exemple le plus évident de la façon dont nous pouvons entrer dans des manières de penser moins contrôlées, y compris en étant réveillé.


Il faudra bien sûr attendre le second volume pour pouvoir réellement juger de la pertinence du cadre théorique que Lahire présente dans ce livre, en voyant à quel point le matériel empirique qu’il a récolté sera éclairé, ou non, par toutes ses analyses. Mais il me semble que dans tous les cas ce livre montre déjà, et une fois encore, qu’une approche sociologique peut jeter une lumière nouvelle sur des sujets que les barrières disciplinaires habituelles lui auraient proscrit d’approcher.

Crisis
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le 23 févr. 2018

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