Dans cette suite tant attendue, il est question d'une créature surpuissante qui domine même les démons par son incroyable pouvoir. Il s'agit du golem (mais on pouvait s'en douter à la lecture du titre). Il est au cœur d'une intrigue...intrigante.
Il est encore question des magiciens et de leur goût immodéré pour le pouvoir, la manipulation et l'argent (la richesse quoi). Mais on trouve aussi l'argent, le métal, qui blesse l'essence des démons. Pratique.
Nathaniel est devenu plus grand. Et moins naïf. Il est moins attachant car sa dureté le rend parfois odieux.
Bartiméus, toujours sarcastique, est un peu moins présent. C'est dommage, il est le piment du récit.
Enfin interviennent de vils plébéiens, simples âmes dépourvues de magie, mais pas de capacités spéciales qui en font des personnes un peu à part et dont ils font un usage quelque peu révolutionnaire.
Plusieurs fils d'intrigues nous font comprendre que les personnages ne sont que les marionnettes d'un plus grand dessein. (je ne vous fais pas de dessin ?)
Ce second tome reste donc dans la lignée du premier, un peu long à démarrer mais agréable à lire, et plus encore au fur et à mesure que se rapproche l'épilogue. La présence moins insistante de notre Djinn préféré tempère cependant quelque peu l'intérêt du récit.
Le tome trois est néanmoins convoqué sans délais pour être décrypté.