L'amant déchainé - La Confrérie de la dague noire, tome 9 par Angélita

En 1761, Xcor assiste à l’assassinat de son père, le Saigneur. Il veut absolument se venger de cette femme, dont on imagine très bien qui elle peut être. Au fil des années, des siècles, Xcor revivra en rêve cette agression.


Manny, de son côté, est toujours amoureux de Jane, la femme de Visz. Lorsqu’elle viendra le chercher pour soigner Souffhrance, qui est paralysée, il ne comprendra pas qu’elle revienne d’entre les morts. La pouliche de Manny devrait être euthanasiée après une mauvaise chute.


Je me suis plongée avec délices dans ce neuvième tome de la Confrérie de la Dague Noire. J’ai retrouvé donc mes vampires préférés. Je sais que je suis énormément en retard sur la série. Il me reste deux tomes à lire, achetés et donc at home, et d’autres sont parus ou à paraître. Le prologue m’a induit en erreur car j’avais imaginé vraiment autre chose. Voilà ce que c’est quand on ne veut pas se laisser porter par un roman.


Nous avions quitté Souffhrance, la soeur de Visz, en très mauvais état. Tous les deux sont les enfants de la Vierge Scribe. Visz et Souffhrance n’ont appris leur lien de parenté il y a peu mais de suite les jumeaux, même s’ils doivent apprendre à se connaître, seront très vite liés. Afin d’être sauvée, Souffhrance doit être opérée par un médecin humain. Et, bien entendu, l’amour fait surface. Etant donné qu’elle doit tout apprendre, Souffhrance ne comprend pas certains comportements mais concernant l’amour, c’est très vite fait. Sans entrer dans les détails, ni les révélations qui font l’objet de ce roman, Souffhrance et Mannie vont se retrouver, se quitter avant l’apothéose finale d’un roman riche en rebondissements.


Le roman ne concerne pas que ces deux personnages. J.R. Ward évolue bien avec cette série. Nous avons toujours ceux que nous connaissons et à qui il arrive pas mal d’inconvénients, comme Visz et Jane ou encore Visz et Butch. Mais il faut bien dire que les deux vampires sont parties prenantes de l’histoire qui arrive entre Souffhrance et Mannie, chacun à des degrés différents. Que ce soit pour un humain ou un vampire, la vie de couple n’est pas facile, surtout lorsque des tragédies, des tortures ont parsemé l’enfance.


Si les personnages sont nombreux ainsi que les situations, l’auteur prend le temps de tout nous expliquer car tout cela va, bien sûr, amener les autres tomes. J.R. Ward manipule à merveille son lecteur concernant les guérisons. Car on y croit. On se laisse porter par l’histoire avec ce ton humoristique propre à l’auteur, les nombreux jurons, la jalousie des uns et des autres. J.R. Ward a laissé un petit peu tomber les Eradiqueurs car un autre danger se profile pour les vampires qui doivent tout de même faire face à pas mal d’attaques quand ils s’en sortent, dont ils ne sortent pas toujours indemne.. Si la galerie de personnages est impressionnante, je ne me suis pas trop attachée à Souffhrance ni à Manny. Elle découvre le monde, son frère, l’amour. Visz est celui qui m’a le plus convaincu, toujours avec ses mauvais penchants dont il veut se débarrasser, son amour protecteur envers sa femme et sa soeur, tout comme Vhif qui s’est pratiquement trouvé mais cela ne sera pas facile pour lui. Layla, l’Elue, m’a également séduite dans ce tome.


Chez J.R. Ward, les liens du sang, les liens amoureux, les liens entre Frères, les liens familiaux sont très importants. La Confrérie est d’ailleurs comme ça. Même si leurs membres peuvent être brutaux entre eux, ne pas être d’accord jusqu’au point de se battre, ils arrivent toujours à faire face aux pires situations. De l’autre côté, les autres vampires réagissent de la même façon. Ils ont un chef et sont soudés.


De plus, une donnée non négligeable est à prendre en compte. J.R. Ward mêle son histoire de vampires avec une histoire d’humains et en particulier l’ex collègue de Butch qui doit faire face à des meurtres en série et un collègue, juste arrivé, dont le passé familial est plus que trouble et qui va révéler une face assez sombre.


Et les scènes de sexe ! Ne vous inquiétez pas, elles sont bien là. Mais comme je l’ai déjà remarqué, c’est beaucoup moins cru. ;)

Angélita
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le 1 août 2015

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