Lui ou un autre, c'est pareil ! - C'est pas faux.

Cette critique de L'assassinat du roi Arthur vaut en réalité pour tous les romans écrits par J. B. Livingstone et ayant pour héros l'inspecteur en chef Higgins. J'ai choisi celui-là car le titre est amusant et je m'en rappelle !

Pour la petite histoire, sous le nom de J.B. Livingstone se cache en réalité Christian Jacq, le célèbre auteur. Pour ceux le connaissant bien via ses livres sur l'Egypte, cette révélation extraordinaire n'est pas surprenante car le style d'écriture tout en lenteur de ses romans policiers est similaire.

Cette série a pour personnage l'inspecteur Higgins, vieil inspecteur-chef très distingué et issu d'une famille noble qui a pris sa retraite suite à un désaccord avec la direction de Scotland Yard. Mais il reste le meilleur inspecteur et il sera souvent sollicité pour une enquête plus extraordinaire. Il daignera alors sortir de son manoir The Slaughterers pour monter dans la vieille Bentley du superintendant Marlow avec une valise contenant le nécessaire pour un gentleman en voyage et son pardessus Tielocken. Il n'oubliera bien sûr pas ses carnets noirs avec un crayon Staedler Tradition B. Si besoin, il fera appel à quelques connaissances d'un club où les membres sont sélectionnés avec soin.

Voilà, j'ai planté le décor. Higgins se déplace, pose des questions, note le tout dans ses calepins et vers la fin, après une longue médiation, comme par magie, il a une illumination. Il bénit les fleurs et va accuser le coupable après un beau discours.
Il rentre alors dans son manoir, nourrit son chat et s'assoit devant un feu de cheminée avec une pensée philosophique.
Fin de l'histoire.

Ce schéma se répètera inlassablement pour chaque roman, le cadre de l'histoire changeant juste. Pour L'assassinat du roi Arthur, Christian Jacq a cherché à faire original puisque l'enquête prend place dans un château où les habitants vivent comme au temps du roi Arthur et se prennent pour les chevaliers de la Table ronde. Kaamelot avant l'heure.

A lire pour les amateurs de policiers avec thé et petits biscuits. Je sais, il n'y a que les mémés qui apprécient ces livres. Tant pis, j'assume aussi.
(ce qui commence à faire beaucoup à assumer je trouve).

Ah oui, 44 romans au total.