La Couleur tombée du ciel par HammerKlavier
Une des nouvelles les plus sordibe que Lovecraft ait pu écrire. On est au fin fond de la nouvelle angleterre. Les gorges au creux desquelles coulent des ruisseaux sont si profondes qu'elle n'ont jamais vu la lumière, les arbres aux tronc inclinés sur les pentes des collines moussues sont comme des pantins sinistres dans le bruissement de leur feuilles, et puis cet automne de cauchemard qui enlise ce paysage dans une moiteure putréfiante où les potirons ont poussés et atteint des tailles comme jamais auparavant.
Ce décor lové dans la couleur tombé du ciel enferment les personnage, et notemment une famille, dans l'angoisse et la folie. Et si l'on ne comprend pas ce que c'est, tout laisse à penser que cela vient de l'espace. Et l'espace, a bien y reflechir, ce n'est pas simplement loin au dessus de nos têtes, mais tout autour de notre petite planète. L'angoisse lovecraftienne est bien une sorte de mythologie, qui tente de saisir la maitière de l'univers. C'est indescriptible, c'est incompréhensible et pourtant c'est là, autour de nous, et ça se réveille, et ça n'a que faire de nos vie... Car c'était là avant nous.