Zweig avait l'air d'être un homme passionnant, avec un regard lucide sur ce qui se passait a son époque, et un humanisme vaincu par le désespoir, lors des évènements les plus sombres du XXième siècle, et qui participèrent surement à son suicide.
Malheureusement, je n'ai pas trouvé dans la lettre d'une inconnue le souffle d'un idéal, ou la passion humaine dans ce qu'elle a de sincère, mais seulement l'expression radicale du fantasme masculin d'être aimé d'un amour pur sans pouvoir le rendre, et celui féminin, de porter un amour pur en souffrant de ne pas le partager. Douleurs complaisante dans laquelle on se morfond, cette nouvelle est tout de même bien écrite, avec quelque belles images (les fleurs d'anniversaires) mais on sent la construction de toute pièce, et tout cela m 'est pas apparut très sentimentaliste et peu spontanée.
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le 18 mai 2015
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