La Dernière Valse de Mathilda par Poulpophone

Tout d'abord je dois dire que j'ai lu ce livre en un peu plus d'une journée seulement, malgré ces presque 600 pages. Une fois que j'ai eu commencé La dernière valse de Mathilda je n'ai pas pu le reposer.

Ce roman se partage entre le récit de la vie de Jenny et celle Mathilda précédente propriétaire de Chirunga, une propriété d'élevage de moutons au cœur du bush australien. Les deux histoires sont toutes les deux aussi passionnantes, et bien qu'habituellement je n'aime pas vraiment les romans où l'on découvre les histoires de deux personnages en alternance, cette fois je n'étais pas frustrée de quitter un personnage pour rejoindre l'autre.

L'ambiance du bush australien est, en plus, vraiment bien retranscrite. Je pense d'ailleurs que ce sont les descriptions de cette Australie profonde qui m'ont le plus plu dans ce livre. J'ai vraiment voyagé en lisant ce livre. Et quoi de mieux en début d'hiver que de lire un livre comme celui-ci qui nous fait rêver de chaleur harassante. Tout au long de ma lecture j'ai vraiment eu l'impression de vivre en Australie, à Chirunga, dans cet univers solitaire, brut et masculin et brulant.

A côté de ça on trouve aussi tous les éléments d'une saga haletante, histoire d'amour, secrets, drames et tragédies... Le suspense et la surprise sont très bien menés, car même si tout au long de l'histoire on a l'impression de connaître le secret qui lie Mathilda à Jenny, la fin nous révèle quand même de très grosses surprises. Cette fin m'a d'ailleurs laissé un peu mal à l'aise, mais je pense que cela contribue à la réussite du livre.

En bref, un très bon livre à livre durant les mois d'hiver et qui pour sur saura vous réchauffer...