Vingt-six chapitres, dont il manque le cinquième, rassemblés en six parties dont il manque la deuxième. Le manque est à l'œuvre dans cet étrange ouvrage. Le « e » en est la victime. Cinquième lettre et deuxième voyelle. Le manque, la disparition, l'absence y sont à la fois le thème de l'œuvre et le sujet de l'histoire. Ici la forme est constamment au service du fond ; elles sont à ce point...
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Avis pas original produit sans un vocal pourtant courant (vu qu’il a "disparu") :wink:
Qui a disparu ? "Un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal". On voit tous à quoi ça a rapport. Oubliant un noyau du roman (blanc avant tout grammatical), G.P. s’affranchit pourtant sans faillir du lourd carcan qu’il subit. Voilà un tabou loin d’amoindrir la narration, la dynamisant plutôt : on applaudit à l’art du scriptant ! Parlant moult fois via dictons...
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La loi du Talion
Par GP, l’original scribouillard français (1936-1982), voici La disparition (1969), roman assumant un choix ahurissant. Un pari ? Qui sait. Pour tout savoir sur GP, consultons SC ou wiki.
La disparition, un...
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abcd_fghijklmnopqrstuvwxyz !!!
Un rond, pas tout à fait clos, finissant par un trait horizontal: on
aurait dit un grand G vu dans un miroir.
Durant l'an dix fois dix fois vingt moins trois fois dix moins un, Gallimard publia un roman original d'un scribouillard français ayant un point commun, s'il y a occultation du "s" final, l'unissant à Washington, à...
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sans tabou ni non-dit
Au fond, un bouquin au bon pitch, plutôt vif, nonobstant cinq-six circonvolutions du scrivain, qu'on aurait voulu qu'il supprimât. Parfois un logos long, mais toujours conçu dans un cosmos qu'il a fort joli, à la Proust dira-t-on.
( Soyons francs. J'aurais plutôt voulu subir un mal du au bon vouloir d'un tyran qu'à finir "La Disparition" )
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Critique de La Disparition par Noménale
L'auteur s'interdit l'utilisation de la lettre "e" dans tout le bouquin, si ne n'est sur la couverture, son nom en contient 3 - edit 4, le calcul était éprouvant. Pour l'exercice fort délicat, je le recommande aux curieux et amateurs de langue française.
Après...L'histoire est intéressante mais pas palpitante, la lecture est parfois difficile à cause des détours utilisés pour éviter la lettre...
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"D'abord on voit mal la modification. On croit qu'il n'y a qu'un tracas instinctif...
...qui partout vous fait voir l'anormal, l'ambigu, l'angoissant. Puis, soudain, l'on sait, l'on croit savoir qu'il y a, non loin, un l'on sait trop quoi qui vous distrait, vous agit, vous transit. Alors tout pourrit. On s'ahurit, on s'avachit : la raison s'affaiblit. Un mal obstinant, lancinant vous fait souffrir. L'hallucination qui vous a pris vous abrutira jusqu'à la fin.
L'on voudrait un...
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Critique de La Disparition par Babalou
Il faut saluer la performance : 5. Ecrire un livre entier sans E, c'est VRAIMENT pas facile, et on peut VRAIMENT l'applaudir. A côté de ça, l'histoire est chiantissime, et n'a aucune cohérence. C'est impossible à lire parce qu'il doit faire des pirouettes stylistiques pour éviter le E, et que donc, ses phrases ne sont pas naturelles et ne coulent pas de source. Mais quand même, tout un livre,...
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Écriture inclusive
Chapitreuh premier: le bénéficeuh du doute :
Connais-tu la rime? Celleuh qu'est masculineuh?
Celleuh queueh je dis ainsi, commeuh l'"euh" du doute?
(Féminine muette, voyelleuh calineuh)
Faut parait-il alterner pour le code has-been
Mais la contrainte est dure, avec l'Alexandrin,
C'est le mètreuh qui trinque aux mots des contraints,
Ou bien c'est la rimeuh, même alexandrineuh....
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Prsqu !
Véritable performance littéraire, qui donne lieu à des concepts poétiques plutôt intéressants, bien que forcément amputés d'une lettre phare et donc pas toujours très évidents.
Néanmoins, c'est pas pour faire mon rabat-joie, mais..."Georges Perec", ça fait quand même 4 "e".
Comme quoi, il s'en aura fallu de peu !
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