La Femme qui avait perdu son âme est un labyrinthe de mots à travers lequel on tente de poursuivre le destin brisé d’une fille de diplomate. Elle est Renee, Dotty, Dorothy. On la retrouve assassinée à Haïti, mais elle a traversé de nombreux océans avant d’en arriver là. Elle envoûte tous ceux qu’elle croise. Elle est mystérieuse, charmante, un brin détestable. Eville Burnette, militaire, et Tom Harrington, avocat, ont marché à ses côtés. Ce dernier tente de recoller les morceaux des derniers jours de sa vie. Mais se retrouve vite embourbé dans des histoires de CIA, de FBI et autres agences gouvernementales soumises au secret.


Je n’ai pas regretté une seconde d’avoir mis un mois à atteindre le dernier chapitre. La Femme qui avait perdu son âme traverse plusieurs décennies marquées par la violence inouïe des hommes. Le personnage principal, cette femme assassinée, déclare à Tom Harrington avoir perdu son âme, mais elle n’est que le reflet sans fard du monde dans lequel elle évolue. Un monde où les hommes s’affrontent pour des raisons égoïstes, contrôlé en sous-main par une poignée d’individus. La spécificité de La Femme qui avait perdu son âme, c’est bien sa complexité : à la fois thriller, histoire d’amour, saga familiale et roman d’espionnage, ses différents degrés de lecture permettent au lecteur d’emprunter le chemin qu’il souhaite. En l’ouvrant, vous ne lirez sans doute pas la même histoire que moi...


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Solène_Vignali
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le 15 janv. 2018

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Solène Vignali

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