La fête de l'insignifiance porte assez bien son nom : une recueil de petites choses qui s'imbriquent les unes dans les autres. Il n'y a pas vraiment d'histoire, ou plutôt la très courte durée du livre ne lui laisse pas vraiment le temps de se développer. Et c'est bien comme ça. C'est le genre de livre que l'on pourrait lire dans le désordre, grapiller un chapitre par ci, par là, sans forcément tout comprendre mais pour le plaisir de la langue et des petites anecdotes.
C'est avant tout bien écrit, en toute simplicité, mais avec de très beaux passages que l'on a envie de retenir, et c'est ce qui fait le plus gros intérêt de ce livre.
Il y a cependant d'autres points positifs, comme l'intérêt que Kundera arrive à susciter en si peu de pages vis-à-vis des petites histoires qu'il raconte et de ses personnages ou la fragmentation assez réussie en très courts chapitres.